Par Astou FAYE
Le Cadre de Réflexion et d’Actions sur le Foncier au Sénégal (Crafs) composé de 20 organisations de la société civile a étalé ses propositions en vue de permettre aux communautés villageoises d’accéder au foncier a l’approche du programme et de l’agenda 2050 initié par le nouveau gouvernement.
Ainsi le président du Crafs, Babacar Diop revenant sur la restitution des études qui ont été faites sur la question a rappelé l’existence depuis 1996, de tentatives de réformes foncières présidées par feu Moustapha Sourang avec les membres des OSC. Selon M. Diop, « un document de politique foncière a été déposée sur la table du président de la république mais quelques temps la commission a été dissoute.
«Il ne faut pas attendre l’existence de cette loi pour parler de législation du fait que notre travail, c’est un lobbying, de propositions et de positions, et nous avons travaillé sur toutes les propositions de législation foncière et qui été muries et on a eu à faire plusieurs contrats et on a travaillé avec les jeunes, les femmes, les techniciens, les géographes les juristes, les sociologues et cette proposition fit l’objet de réflexion», a-t-il rappelé.
En qui concerne la loi d’orientation agro sylvo pastoral et halieutique qui a été voté en 2004 et qui devait être évalué en 2024 M. Diop indique que toutes ces dispositions sont organisées par le gouvernement et la société civile en tant que structure d’alerte pour apporter sa contribution et jouer sa partition.
« Nous, nous représentons les communautés locales, notre souci principal, c’est faire de sorte que ces communautés disposent de la terre et que ces terres soient dans d’excellentes conditions de sécurisation. La loi sur le domaine national, c’est une loi qui date de 1964, nous sommes d’avis avec l’esprit de la loi et nous sommes en train de fouetter le déroulement et la mise en œuvre de cette loi pour apporter des touches qui vont nous permettre d’innover et aux communautés locales d’accéder au foncier sécurisé de même que les jeunes » a-t-il fait savoir.
Le président du Crafs a par ailleurs ,dans ses propositions souligné que, pour reformer le foncier au Sénégal, il faut aller vers la capitalisation et l’harmonisation de toutes les dispositions qui ont été déjà prises pour la réforme foncière, il faut aller vers la participation locale pour arriver à une gestion rationnelle du foncier
« Dans une commune, nous pouvons avoir une quarantaine ou une cinquantaine de conseillers et cette commune peut disposer de presque 200 villages donc tous les villages ne sont pas représentés. Notre souci, c’est de créer des comités villageois qui vont donner leur avis sur la répartition fonciére , l’autre souci ,c’est de ne pas dire non à l’agrobusiness mais nous disons non à l’agrobusiness qui vient récupérer nos terres qui vont nous faire d’ouvriers agricoles. Nous disons non à la marchandisation des terres si on parle de marchandises, on parle d’argent et si on parle d’argent le plus fort va coincer le plus faible et nos communautés n’ont pas assez d’argent pour acheter de la terre a-t-il détaillé.
Pour Aboubacry Ndaw , représentant des chefs de village , même s’il y’a des réalités qui sont un peu différentes que nos grands-parents vivaient surtout quand on parle de la loi sur le domaine national qui date de 1964 , aujourd’hui on est en 2024 et il est normal et urgent de procéder à s si’il y a des réalités qui sont un peu différentes que nos grands-parents vivaient surtout quand on parle de la loi sur le domaine national qui date de 1964 et aujourd’hui on est en 2024 et il est normal et urgent de procéder à ses réformes la tout en mettant en avant l’intérêt e la population et rapport à cela , on ne pas ignorer le droit coutumier ces réformes, tout en mettant en avant l’intérêt de la population et prendre en compte le droit coutumier.