Le Jihad, le Wahabisme, l’islamisme et les « Frères Musulmans », ont échoué chez les Arabes et voilà que ces idéologies veulent s’installer en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale !
Ces courants idéologiques islamistes, sont à la base de la destruction du moyen orient, son retard au rendez-vous du développement et la non dépendance des pays Arabes Musulmans aux occidentaux, la fuite de ses cerveaux et la migration de sa jeunesse vers l’occident pour gagner une vie meilleure et vivre en sécurité.
LES DHIHADISTES SONT ACCUILLIS EN AFRIQUE DE L’OUEST PAR DES CHEFS D’ETAT ET DES GOUVERNEMENTS ILLEGITIMES FRAGILES, TRAITRES, SEGREGATIONNISTES.
Aperçu Historique
- Cheikh Mohamad Boun Abdoul Wahab, né en 1703 mort en 1791, est le fondateur du courant idéologique Wahabite.
Mouvement réformiste moderne, qui appelle au retour à la kitab (le livre du Saint Coran) et la Sunna (les pratiques du prophète Mohamed ‘’PSL’’) en appliquant la charia Al islam, dans la vie courante de tous les musulmans, se réclame Salafiste, Sunnite. Il s’agit pour lui de combattre l’hérésie et la laïcité qui, pour lui, relèvent de la doctrine du « colonisateur pervers » qui ne s’interdit rien et vise à séparer la religion et l’Etat.
Il entendait procéder par des étapes progressives pour aboutir à une pratique Salafiste parfaite, et une reconstitution de l’unité des musulmans comme à l’époque du prophète et des Salafs1 en évitant toutes divisions internes entre les musulmans.
A cet égard, ce mouvement Wahabite, considère certains courants religieux – les Soufistes par exemple – comme des égarés aux pratiques païennes (Bida) Certains Salafistes vont plus loin en les accusant d’être des « Associateurs » (Mouchrik), ou adorateurs des tombes et des Marabouts.
Après les Salafistes, est apparu un autre mouvement réformiste celui des Frères musulmans Ce courant de pensée islamiste a proliféré largement : la presqu’ile en inde (Jamaat al islam en inde), Ittijaahi Al islam en Tunisie (La Nahda), Hizbou Salam Watani en Turquie, Hizbou islam en Kurdistan, la Jabahati Al Qawmi Al islam au Soudan, Harakat Hamas en Palestine et la Jabahat islam Li inqas en Algérie.
Tous ces mouvements et ceux qui sont apparus après, comme Al- Qaida, Daes, sont des Jihadistes qui ont détruits leurs pays au Moyen orient et en Afrique du nord, ils ont massacré les musulmans comme eux en prétextant qu’ils étaient païens.
Les anciens, ou les compagnons du prophète (PSL)
Certains Oulémas et princes Saoudiens avaient récemment tenté de les bannir, en interdisant même l’existence du Wahabisme en Arabie ; ce fut une erreur historique qui doit être corrigée. Trop tard, car ce mouvement a engendré plusieurs groupes et mouvements islamistes incontrôlables.
Ces mouvements n’écoutent plus les Oulémas saoudiens et autres savants islamiques du Moyen orient, qui s’opposent à leur Jihad par des textes coraniques et des Hadits, car ils les considèrent des oulémas qui font leurs Fatwah pour le bien être des rois et présidents arabes partisans de la laïcité, en les surnommant les Oulémas du Dollar.
Il est vrai que les oulémas arabes qui avaient donné leur accord aux Jihadistes et aux mouvements insurrectionnels se sont mordu les doigts et se sont repentis après avoir constaté les dégâts et les pertes de vies humaines.
LES FRERES MUSULMANS
- Cheikh Hassan Al Banna (1906- 1949), est le fondateur du mouvement des « Frères Musulmans » (ikwaan Al Muslimin), né en Egypte.
Ce mouvement est le plus important parmi les mouvements modernes de notre époque, il prône le retour à l’islam, tel qu’il est prescrit dans le saint coran et la Sounna, il appelle les musulmans à appliquer la charia al islam conformément aux textes de l’islam dans la vie courante des musulmans. Il s’est édifié aussi contre toute séparation entre l’Etat et la religion et a repoussé avec force la laïcité dans la péninsule arabique et dans le monde musulman.
C’est un mouvement qui s’est implanté dans tous les pays du monde, surtout au Moyen orient, au Maghreb arabe, en Afrique noir et en Asie. Leurs méthodes consistaient à infiltrer les partis politiques, ou à créer leurs propres partis dans des pays à la majorité musulmane. Ils soutiennent aussi les mouvements de libérations comme le Hamas en Palestine. Ils ont souvent gagné des élections présidentielles.
Ce mouvement a connu des dirigeants rigoristes comme son fondateur pro Jihad Hassan Al Banna :
Hassan Hadibi, 1950- (1891- 1983).
Sayed Qutbou (1906-1966).
Et d’autres comme : Youssouf Hawas et Abdel Fatah Ismaël, parmi leurs plus grands penseurs après Al Banna, et Sayed Qutbou. Il y’a eu trois grands leaders, qui dirigèrent de grands groupes. Parmi eux, ceux qui étaient des rigoristes pro Jihad, et invitaient leurs frères à mener des djihads partout. Ils ont déstabilisé beaucoup de pays musulmans, en Egypte à l’époque de Gamal Abel Nasser et Anouar As’sadat, en Tunisie, en Lybie et autres, il y’a parmi leurs dirigeants qui ont connu des emprisonnements, des exécutions après jugements.
Les Wahabites et les « Frères Musulmans », mouvements Salafistes et orthodoxes, ont influencé beaucoup de courants idéologiques Jihadistes dans le monde musulman. A chaque époque, de nouveaux mouvements voient le jour. Ces groupes djihadistes qui ont ruinés les pays arabes ont pourtant échoué à atteindre leur objectif : l’imposition de la charia islamique dans les pays arabes. Ce sont les mêmes qui s’appuient sur nos frères africains pour faire le jihad chez nous. Ils ont échoué car ils n’ont pu imposer aucun des pays arabes l’instauration d’une république islamique où s’applique la charia islamique ! Ceux qui portent le nom République islamique étaient là depuis, l’Arabie Saoudite, l’Iran, il y’a parmi ces républiques islamiques qui ne portent d’ailleurs que le nom, loin de toute application de la charia islamique rigoriste à l’exemple de la Mauritanie.
« Oui au Djihad, mais tel qu’il est prescrit dans les textes avec le consentement des musulmans et l’ordre donné par le Wali Al Amri ; (Le Commandeur des Musulmans) mais il n’est pas permis à chacun de prendre les armes contre les non musulmans et surtout contre des musulman » !!!
LE JIHAD EN AFRIQUE POUR INSTAURER LES REPUBLIQUES ISLAMIQUE OU DESTABILISER A JAMAIS NOS PAYS.
Dans le monde arabe même s’il y’a des minorités religieuses et des minorités ethniques, la majorité, surtout le golf, est constituée par des Arabes à 90 % ou assimilées à la langue arabe et à sa culture, ou bien s’identifie à cette même langue. L’origine de divergence se trouve dans les courants idéologiques de l’islam et les mouvements réformistes, donc l’hémorragie pourra être stoppée tôt ou tard.
En Afrique le danger est plus terrible.
Nos pays sont composés de plusieurs communautés, de langues différentes, de cultures différentes, de religions différentes. Un pays peut regorger jusqu’à 30 – 50 langues, 100 pour le Nigéria et jusqu’à 500 pour le Cameroun. Cette très grande diversité linguistique et communautaire ne représenterait pas un danger si on avait eu la chance d’être gouverné par de bons cerveaux. Notre vrai danger est cela : Nos seules malchances sont celles-là :
- Nos enfants endoctrinés par les idéologies, Wahhabites, Salafistes, Frères musulmans, djihadiste qui ne pensent plus comme ceux qui leurs ont transmis cette religion parmi nos vénérés
- Nos Gouvernants illégitimes
- Le refus de s’accepter tels que nous sommes et non tels que les autres voudraient que nous
L’islam nous a été enseigné par nos propres ancêtres, souvent en le modelant en fonction de nos valeurs traditionnelles et en adoptant un seul mazhab (voie) Malikite pour toute l’Afrique de l’ouest.
Pourtant la pensée réformiste en Afrique de l’ouest n’est pas née avec le salafisme contemporain que nous avons illustré plus haut. En effet, Elhadj Mahmoud Bah de Djewol (Mauritanie), de retour de la Mecque, vers 1941 avait impulsé une véritable relecture des écritures sainte. Sa compréhension du coran s’opposait à celle de la plupart des chefs religieux soufi qui dominaient dans le milieu.
Les diatribes de Thierno Younouss contre les confréries Tidjanie et Mourids s’inscrivaient également le cadre de se mouvement réformiste de la pratique islamique en Afrique de l’ouest. Cependant aucun de ceux-là n’alla jusqu’à entreprendre ou prôner le recours à la violence pour imposer une idéologie religieuse.
C’est en fait dans les années 1975-80 notamment avec le retour des étudiants arabisants qui avaient bénéficié de bourses d’études dans les pays arabes, que le discours réformiste épousa les contours d’un extrémiste salafiste particulièrement violent.
Paradoxalement, parmi ces nouveaux salafistes extrémistes il y’avait même des enfants de chefs religieux soufis. Ces derniers n’hésitèrent pas à qualifier leurs propres parents de ‘’Mouchrikin’’, c’est-à-dire associateurs.
Si aujourd’hui encore il reste une minorité en Afrique de l’ouest les gouvernants doivent cependant les prendre très au sérieux et réfléchir à contrer leurs discours de manière réfléchie en sollicitant notamment l’aide des intellectuels et autres chercheurs.
Gouvernants illégitimes :
Comme nous avons indiqué plus haut nos pays sont composés de multiples communautés linguistiques et culturelles, le communautariste et le repli linguistique se manifestent partout en Afrique, et souvent nos présidents s’en servent pour se maintenir au pouvoir.
Cette injustice et ce tribalisme cautionné par nos pouvoirs politiques poussent souvent certains peuples à se radicaliser. Partout dans le monde et dans chaque pays où on trouve des minorités marginalisées ou des peuples opprimés, ceux-ci finiront un jour par se révolter contre l’autorité de leur pays. Ce mécontentement est une source de déstabilisation du pays, du pain béni pour les extrémistes de tout genre pour asseoir son ancrage.
Des Présidents ou des pouvoirs politiques qui refusent de gérer leur pays dans l’équité, l’égalité et la justice. Pire encore il y a même des Présidents et autres hommes politiques qui font preuve de haine à l’endroit de certaines de leurs communautés nationales en combattant les langues et les cultures de celles-ci pour les reléguer à la périphérie !
La situation au Sahel en témoigne, l’avancée des djihadistes est due à l’injustice des gouvernants illégitimes et égoïstes et mégalomanes du Mali, du Burkina et du Niger. Sinon, comment un président peut donner des armes à ceux de son ethnie et leurs proches pour massacrer une communauté sous le prétexte fallacieux que les Jihadistes sont issus de ce peuple !
Cette folie peut-elle bâtir une cohésion sociale ? bien-sûr que Non ! Et les Jihadistes en profitent, car les orphelins qui ont échappés à la mort sous les balles de l’armée et les milices armées par ces dirigeants inconscients, mal intentionnés, vont rejoindre les troupes Jihadistes.
La Solution est simple, à l’exemple du nouveau président du Benin élu récemment, Patrice Talon a reçu le 27 décembre 2024 les dignitaires et autres représentants des Peuls du Benin victimes des exactions et souvent même stigmatisés par une certaine propagande.
C’est très simple, il fallait que les dirigeants du Mali, du Burkina et du Niger agissent de la même manière en considérant tous les enfants de leurs pays sur le même pied d’égalité. C’est le seul véritable rempart contre le djihadisme et toute autre menace extérieure : l’égalité des communautés et l’instauration d’une citoyenneté qui ait du sens pour tous.
Les Langues Nationales :
L’UNESCO et certaines associations tentent de sauver les langues qui sont en voie de disparitions, voire de ressusciter les langues mortes. Pendant ce temps des dirigeants africains cherchent à étouffer leurs langues nationales par des langues européennes, ou par une seule langue nationale !
Cela dit, comment peut-on vouloir créer une rupture avec le colon en voulant remplacer la langue étrangère par une seule langue nationales choisie entre plusieurs ? Comment affirmer notre souveraineté nationale en utilisant les méthodes de l’ancien colon : imposer une seule langue sur les autres ? Lorsque parmi les langues que l’on voudrait supprimer il y en, a une qui en plus d’être parlé par près de la moitié de la population est également la seule langue transnationale du pays, parlée dans plus de 20 pays africains, alors cette politique linguistique devient une absurdité digne d’un crime de type génocidaire.
Parmi les Langues transfrontalières en Afrique, Le poular est la seule langue africaine qui peut valablement servir de ciment d’unification des différentes régions africaines.
Stabilité du Sénégal et sa cohésion Sociale :
Si le Sénégal est un pays exemplaire en Afrique en matière de stabilité, un peuple pacifique et une armée displinée, ce n’est ni l’école moderne française, ni les politiciens, c’est exactement l’enseignement et l’éducation des familles maraboutiques religieuses qui ont façonné ce peuple sénégalais, avec les enseignements, d’Elhadj Oumar Taal, Cheikh Ahmadou Bamba, Cheikh Elhadj Malick Sy, Cheikh imam Laye, Cheikh Baye Niass, pour ne citer que ceux-là.
Tout est entrain d’être noyé. La faute à qui ? Aux héritiers des familles Maraboutique ?
Aux Politiciens ?
A la jeunesse Sénégalaise après l’alternance ?
Il y’a sans doute un peu de tout cela ! Et à y penser, pour ne pas décortiquer tout le fond du problème et faire une analyse exhaustive, chacun de ces groupes à une part de responsabilité qu’il doit assumer, pour tout ce qui arrivera demain au Sénégal.
La soumission et l’obéissances des adeptes n’est plus pour les fils héritiers des familles religieuses, d’une part c’est leurs fautes, d’autres part c’est dû à l’évolution des mentalités et la perception de ces adeptes vis-à-vis de ces derniers, parmi eux ne reflètent plus l’image de leurs pères, ces héritiers s’attachent trop à l’argent et la vie mondaine, mais le danger n’est pas de leur côté.
Le danger du Sénégal c’est cette jeunesse et ses politiciens. Depuis l’alternance le peuple sénégalais est entrain de rompre avec les bonnes valeurs et les critères qui maintenaient sa cohésion sociale, des politiciens dépourvus de valeur, comme les héritiers des familles religieuses eux aussi ils n’ont rien hérité ce qui est positif de leurs prédécesseurs, Senghor, Diouf et Wade.
Dans les réseaux sociaux : le nationalisme, l’insolence et le rejet inter-ethnique s’activent à grande vitesse, le dénigrement entre citoyens.
Des faux nationalistes, non utile pour le pays et la société, tentent de radicaliser une jeunesse peu cultivée en créant l’amalgame.
Conclusion
J’appelle Tous les gouvernants africains à se solidariser avec leur peuple et à bannir la ségrégation, le tribalisme et le favoritisme, car ces lacunes seront demain le point fort de l’ennemi qui nous attaque de l’extérieur et de l’intérieur. Le passé douloureux que nous avons vécu avec la colonisation doit éveiller la conscience de chacun de nous et nous amener à nous projeter vers notre futur, en nous posant des questions qui s’imposent. Jusqu’où allons-nous avec ces langues européennes et asiatiques ? Comment devons nous bâtir un état multiethnique respectueux de nos différences fondatrices ? Quel politique et forme de démocratie devons nous choisir pour maintenir la stabilité de nos pays, pour éviter à jamais la dislocation de nos Etats ?
Tout gouvernement qui ne peut pas maintenir l’égalité et la justice et la cohésion sociale dans son pays, sera à la merci des Jihadistes et des lobbys destructeurs. Essayons de revivre nos valeurs intrinsèques, nos mœurs, nos coutumes, sans discrimination et donnons à chacun ce qui lui appartient en essayant de cultiver l’amour de son prochain et la fierté d’être Africain.
Le 02 /01 / 2025
ABOU SY