Le premier institut en Afrique de l’Ouest à proposer des formations tournées exclusivement vers les métiers de l’immobilier, du notariat et des carrières judiciaires s’implante au Sénégal. L’Institut des professions juridiques et immobilières (Ipji) a procédé, hier, à la remise d’attestations de fin de formation à 120 membres de l’Association des agents immobiliers du Sénégal (Anais).
Pour consolider les performances enregistrées dans la première phase et poursuivre la marche vers l’émergence, l’accent a été mis sur le secteur privé dans le cadre de la deuxième phase du PSE (2019-2023). La directrice générale de l’Institut des professions juridiques et immobilières (Ipji), Mme Mariama BA a soutenu que cette phase va contribuer à relever les défis relatifs au développement d’une économie compétitive, inclusive et résiliente avec la participation des Petites et moyennes entreprises (Pme) sénégalaise. La cérémonie de clôture de la formation avec l’Anais, représentée ici par Katy Sorèz, s’est tenue en présence du ministre Haidar El Ali parmi d’autres personnalités du secteur.
A cet effet, le directeur de la Formation professionnelle et technique, Abdou Fall, a fait noter que le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3Fpt) a financé à hauteur de 32.000.000 F Cfa a financé la formation de 120 membres de l’association des agents immobiliers du Sénégal (Anais). Selon lui, l’objectif visé est de contribuer à la formalisation et à la professionnalisation des métiers de l’immobilier. Les formations ont porté sur les modules gestion locative et gestion copropriété et ont été déroulée en partenariat avec l’Institut des Professions Juridiques et immobilières (IPJI).
Les dirigeants de l’Ipji ont mentionné que les Petites et moyennes entreprises (Pme) qui composent la grande majorité des entreprises sénégalaises (99,8%), constituent un levier de lutte contre la pauvreté, un facteur de croissance économique avéré et un tremplin vers l’émergence économique. Celles-ci, souligne M. Fall, ont donc un rôle majeur à jouer dans la transformation structurelle de l’économie qui constitue l’axe 1 du Plan Sénégal Émergent (PSE), référentiel de la politique économique et sociale définie par les autorités pour conduire le pays vers l’émergence à l’horizon 2035.
De l’avis des intervenants au niveau dudit institut, ce défi ne peut être relevé que si les entreprises profitent pleinement de l’accompagnement et de l’encadrement nécessaires au travers du dispositif d’appui mis en place par l’État. Pour eux, la mise en œuvre de la première phase du PSE, sur la période 2014-2018, a impulsé une nouvelle dynamique de croissance économique et contribué à la consolidation du cadre macroéconomique. Il s’est notamment traduit par une nouvelle trajectoire de croissance où le PIB est situé en moyenne annuelle à 6,6%, au cours de la période, contre 3% entre 2009 et 2013.
Mame Khady NDAO