L’acte 3 avait pour but d’«organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable à l’horizon 2022».
Les collectivités territoriales sont donc de nos jours confrontées à des défis et des enjeux de développement local. Cela suppose des investissements structurants. Et comme disait Kadialy Gassama :
« Pour pouvoir investir, il faut au préalable une accumulation primitive du capital résultant d’une vision, d’un management, d’une ingénierie financière et de la volonté qui suppose du courage et de l’audace ». Alioune Ndoye l’avait compris très tôt et s’était inscrit dans cette dynamique. Les résultats ne mentent jamais ; ils suffisent pour témoigner de l’efficience et de la pertinence d’une politique. ACTIONS COURANTES Prise en charge médicale à hauteur de 80% au niveau des principales structures hospitalières. Prise en charge des fournitures scolaires Dotation en médicaments et en matériels des différents postes de santé de la commune. Subventions aux Asc et aux lieux de cultes. Assistance aux nécessiteux et accompagnements des populations à l’occasion des différentes fêtes religieuses. Aides aux étudiants de la commune. PRINCIPALES RÉALISATIONS
École d’excellence Bibi Ndiaye avec un bâtiment de rapport pour gérer l’entretien ; sur fonds propre sans endettement.
Réhabilitation des anciens locaux des Services d’Hygiène longtemps abandonnés à cause de sa vétusté.
Réhabilitation complète de la police de Rebeuss
Reconstruction des lieux de cultes vétustes.
Construction de logements à loyer modéré.
Extension du Centre de Santé.
Acquisition d’un terrain à Kayes pour y ériger des logements à loyer modéré.
Réhabilitation de la voirie et de l’assainissement de plusieurs quartiers
Érection de cantines ignifugées à Petersen pour désencombrer la voie publique
PROJETS IMMINENTS
Reconstruction du marché Sandaga avec un bâtiment annexe pour y loger les cantines qui occupent les trottoirs.
Réhabilitation de l’école Adja Mame Yacine Diagne.
Extension de l’hôtel de la commune du Plateau.
Et la liste n’est pas exhaustive.
Lors de la crise de la Covid-19, la commune avait réussi à accompagner les populations de manière continue et substantielle tout en maintenant toutes les actions traditionnelles d’appui aux populations. Mieux, elle avait participé à hauteur de 300 millions à l’appel à la solidarité nationale lancé par le Chef de l’État.
Tout cela n’aurait jamais été possible sans une gestion sobre et vertueuse. Le maire Alioune Ndoye a de manière incontestable assaini considérablement le système de recette et s’est évertué à s’écarter de toutes formes de gabegie. On n’obtient pas des excédents en s’adonnant à certaines pratiques malsaines et improductives. Et toutes les preuves physiques sont là pour attester du sérieux de son travail.
Qu’on puisse prétendre pouvoir faire mieux que lui, se conçoit très bien ; mais vouloir le vouer aux gémonies par une accumulation et une superposition d’amalgames et de contrevérités, ne saurait être admissible. Et c’est à cela que s’est adonné Abdoul Khadre Gaye qui veut entrer par effraction sur la scène politique et malheureusement de la plus piètre des manières. Jusque-là, cette perspective n’était qu’une rumeur entretenue et qui, de toutes les façons, peinaient à prendre forme. En effet, jusque-là, il se définissait comme acteur de la société civile, à la tête d’une Ong à propos de laquelle d’ailleurs, il y’a beaucoup à redire. Cette entente des mouvements et associations de développement qui était censée fédérer des ocb, se retrouve pratiquement être une propriété exclusive d’un homme qui en a fait sa chose. Quelle est l’organisation sérieuse de la commune qui est réellement membre de cette entité ? La personne morale se distingue certes de la personne physique ; et la candidature indépendante est bien admise à quiconque réunit les conditions ; cela n’est pas un problème en soi ; mais quand un responsable moral d’une Ong qui licencie sous le prétexte que l’entité ne s’accommode pas avec l’action politique, se lève un beau jour pour être candidat, il est naturel que cela fasse débat. Quand une personne essaie de convaincre avec énormément de peine qu’il présente plus d’atout que les politiciens patentés qui se sont toujours battus sur le terrain, veut faire croire que ce sont les femmes et les jeunes de la commune qui portent sa candidature, il y’a pas plus ridicule. Quand une personne qui a voulu imposer une résolution rejetée par tout le monde faute d’avoir été validée par qui que ce soit, lors de la rencontre du 12 juin à la mosquée de la divinité veut prendre cette date comme le début de sa consécration, comme si la polémique qu’elle avait suscitée le concernait au-delà de sa déconvenue humiliante, il y’a lieu de se demander si ce n’est pas son complot à lui qui a été déjoué, sinon qui a foiré à cause de ces impairs qui ont empêché que le coup du Fespenc avec lequel toute la communauté léboue a été roulé dans la farine, ne puisse se rééditer.
Comment une personne qui déclare « avoir pitié du Grand Serigne et de l’imam Ratib » pour « leur POSITION qui ne les grandit pas » dans le journal le Quotidien du 15 juin 2021, peut émettre un JUGEMENT de valeur aussi lamentable sur une personne qui, quoi qu’il puisse dire, a une gestion plus sobre, plus transparente et plus productive que lui dans tout ce qu’il a eu entre ses mains ? Surtout, quand l’imam déclare lui-même que cette communauté ne reçoit d’ordres venant de personne ? Qui est donc dans cette histoire le jaloux ou le frustré ? Qui est encore en train de chercher la bonne angle d’attaque après avoir échoué toutes les tentatives de regrouper tout le monde contre le Maire ; allant jusqu’à s’allier avec toute personne qui lui manifeste une hostilité ; même avec ceux qui théorisent que notre commune ne doit pas avoir de Ministre ; ceux qui négligent les Cem de notre commune avant de reconnaitre que les conditions d’existence des élèves étaient exécrables ; avec ceux qui manœuvrent pour que notre marché nous soit arraché ? « Sandaga qu’il dispute à la Ville prêt à y mettre sept milliards » selon lui ; doit-on le lui reprocher ou l’appuyer dans sa constance à sauvegarder le patrimoine communal ? Une préoccupation aussi sincère qui l’amène à acheter des parcelles de terrain dans un contexte où partout dans ce pays, les populations dénoncent la spoliation des terres. Soutient-il, lui aussi, que le marché appartient à la Ville ? Cette Ville qui a été créée par décret à la faveur de l’Acte 3 voudrait être propriétaire d’un patrimoine dont le droit réel est attribué à la Commune de Dakar des années 30 qui est même grevé d’une charge d’affectation à « marché communal » ? On voudrait en sommes, que nous soyons la seule commune au Sénégal à qui on refuse de restituer un marché qui est d’ailleurs le plus mythique du pays, non pas pour son architecture, mais pour ce qu’il symbolise. Quand on parle avec autant de légèreté et de désinvolture de choses aussi graves, on trahit un état d’esprit qui doit dicter la vigilance. Sept milliards, ce n’est pas donné ; il a été obtenu grâce à une gestion rigoureuse qui explique justement les excédents budgétaires qui semblent les dépasser. Comment peut-on « prétendument reverser au trésor » quelque chose qui n’a jamais été en sa possession ? D’ailleurs, une partie des sept milliards qui doivent reconstruire Sandaga, provient des excédents qui ont bien été intégrés dans le budget par une autorisation spéciale du Conseil municipal.
A qui d’autres devraient s’adresser les étudiants de la commune sinon à leur Ville ? Qu’est-ce qu’on devrait comprendre par « aller quémander des bourses ailleurs » ? La Ville de Dakar est une institution au service de toutes les 19 communes qui la constituent ; l’indigence des étudiants du département de Dakar ne peut s’expliquer que par le fait que la Ville ait délégué des coxeurs qui choisissent les bénéficiaires. Qu’est-ce qui est fait pour que les gens sachent comment entrer en possession de ces bourses ? Quant aux « conseillers auxquels il a mis fin aux responsabilités et avantages y afférents (bureau et carburant) », il devrait certainement maintenir ces moyens de travail qu’il appelle AVANTAGE ? Mais d’abord, rétablissons la vérité des faits ; les conseillers cités ne sont ni adjoints ni présidents de commissions ; l’un occupait juste un bureau qui n’avait plus d’attributaire ; les adjoints au maire étant passés de quatre à deux. L’autre empruntait à feu imam Ousmane Diagne qui était président de commission son bureau, pour y recevoir des gens. Par rapport aux querelles de personnes qui sont citées sans aucune pudeur ni le moindre respect de leur vie privée, nous éviterons de tomber dans ce travers tout en apportant toutefois quelques éclairages importants : lorsque la nouvelle équipe arrivait en 2009, les contractuels étaient en fin de contrat ; la moitié avait été recrutée en fonction des besoins d’alors. On ne peut pas parler de licenciement pour ceux qui n’avaient pas été repris. Entre temps, beaucoup d’entre ceux qui étaient restés en rade ont pu réintégrer. Parmi les personnes citées, il y’en a qui n’ont jamais arrêté le travail ; il y’en a même un parmi ces prétendus licenciés qui n’a jamais été agent de la commune ; il accompagnait simplement, à ce qu’il parait les agents. Maintenant, parmi ceux qui ont été effectivement licenciés, les motifs tournent autour de diverses formes de fraudes et de détournements de recettes, d’abandons de postes ; d’ailleurs pour la plupart des cas cités et qui s’occupaient de taxes journalières, ils versaient 600 milles francs par semaines qui avaient été estimés très modiques ; pourtant, ils avaient été simplement reversés à la Ville de Dakar qui était leur employeur ; et aussitôt, la recette est montée à 3 millions par semaine. Chaque conflit entre personne peut se solder auprès d’une autorité compétente. Il ne doit certainement pas avoir raison sur tout le monde ; mais il ne doit pas non plus avoir tort contre tout le monde.
Ce qui nous intéresse ; c’est la gestion des affaires de la commune ; le délit de lèse-majesté ne saurait être reproché à aucune personne qui estime avoir une alternative à proposer. Mais c’est un procès très en retard contre quelqu’un qui aurait fait du tort à presque tout le monde, qui nous a été servi. Cela ressemble plus à une exploitation des ressentiments des gens, pour se frayer un chemin ; surtout qu’il y’a pas mal de cas parmi les personnes citées, qui se sont réconciliées depuis, avec celui qu’on voudrait qui soit la cause de tous les maux ; qu’est-ce qui est donc réellement recherché ? Pourquoi cette indignation subite qui convoque des histoires qui n’avaient pas ému quand l’EMAD recevait des millions en guise de subvention ? Qu’en est-il de tous les fonds reçus de la Ville, de l’UE, de l’ambassade des USA pour des programmes qui étaient censés promouvoir et valoriser la culture léboue ? Qu’en est-il vraiment de la situation jugée désastreuse laissée à la nouvelle équipe au niveau du Centre de santé où le passif dépasserait 10 millions ? À quand la passation de service ; ne serait-ce que par respect par rapport à toutes les années de gestion de cette structure qui reprend vie en s’améliorant et en améliorant le sort des agents de santé communautaires qui perçoivent désormais à temps un salaire revu à la hausse ? Voilà des questions qui doivent d’abord être éclairées à l’opinion avant de porter un jugement sur un autre. Par rapport à la question relative à l’accident de travail ; il serait intéressant qu’il dise quel genre d’accident a eu la personne citée ; parce qu’il est faux de dire que la blessure est survenue pendant les heures de travail ; néanmoins, c’est la mairie qui l’a prise en charge. Par rapport au délégué de quartier, rappelons que c’est un auxiliaire du Maire ; c’est lui qui le nomme ; il peut cependant être proposé par les populations. Cela dit, nous devons admettre qu’on ne peut pas retirer à quelqu’un un titre qu’il n’a en réalité jamais eu. Sinon, qu’on nous exhibe un seul acte qui aurait fait de cette personne supposée déchue, un délégué de quartier.
En réalité, nous avons d’un côté un Maire qui a pris ses marques, qui a placé la commune sur une rampe de lancement indiscutable ; qui a inscrit sa démarche dans la rigueur, la qualité et l’efficacité ; qui a réussi à se doter des moyens d’une politique qui donne à chacun l’envie de venir être administré au plateau ; qui a en définitive placé la barre très haute. En face, nous voyons des gens qui salivent sur un budget qui est une sorte de fantasme pour eux ; des gens qui ont la culture de l’accaparement ; qui sont rongés par l’envie, la jalousie et une rancune injustifiable qui se trahit à travers un acharnement aveugle et irréfléchi. Récemment, une tribune a été publiée pour établir une responsabilité de Alioune Ndoye dans l’histoire de la vente du stade Assane Diouf. Une flagrante grossièreté qui n’a emballé d’ailleurs personne. C’est cette même campagne malheureuse de dénigrement et de diabolisation, qui est plus facile que de proposer mieux que lui, qui est entreprise.
C’est pour toutes ces raisons que Alioune Ndoye doit être soutenu par toute la population consciente, afin de protéger notre chère commune qui aiguise tous les appétits, du danger qui la menace ; il n’est pas évident de conserver avec un autre maire, les acquis précieux qu’il consolide pratiquement malgré la conjoncture peu favorable.
Jouons la carte de la prudence en récompensant le mérite.
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