La cérémonie d’ouverture consacrée à l’organisation d’un Forum de Haut niveau et de l’assemblée générale du Réseau africain de la Commande publique (Racop) a été présidée par le ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence de la République, Mohamed Boun Abdallah Dione.
Les pays africains se sont retrouvés il y’a de cela 4 ans, pour susciter l’idée de mettre en place un Réseau africain de la commande publique. C’est normalement un réseau qui devait réunir l’ensemble des pays africains. Il faut souligner qu’une première expérience existait déjà, mais le Réseau qui fonctionnait, était restreint.
La présence de cette autorité parmi eux, indique le Directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), M. Saër Niang, constitue un excellent baromètre d’appréciation de l’intérêt que le gouvernement du Sénégal attache aux problématiques de la commande publique ainsi qu’aux standards de gouvernance, désormais solidement ancrés dans nos politiques publiques.
L’ouverture de la rencontre s’est tenue en présence de messieurs le Ministre des Finances et des Comptes publics, des Représentants de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, des membres du Racop, des Directeurs Généraux, de représentants du secteur privé et de la Société Civile.
A cette occasion, M. Saër Niang, a souligné que le continent a plus que jamais besoin de renforcer les pratiques de gouvernance économique qui, constituent un pilier fondamental du développement. Il se pose dès lors et avec acuité, l’exigence d’améliorer nos dispositifs dans le management des marchés publics, tout en sachant que l’émergence est consubstantielle à l’adoption des standards de gouvernance édictés à travers les pays et les institutions.
C’est dans ce contexte, poursuit-il, que s’inscrit l’action du Racop qui, dans une démarche de synergie, souhaite œuvrer pour conférer aux agences et administrations une dynamique articulée avec le nouvel environnement de notre continent. M. Niang a tenu à exprimer sa reconnaissance à l’ensemble des membres du Réseau pour la confiance et le choix porté sur le Sénégal pour abriter la rencontre avant de souhaiter à ses pairs africains la bienvenue en terre sénégalaise pour les besoins de cette importante rencontre.
«Notre continent a, de nos jours, plus que jamais besoin de renforcer les pratiques de gouvernance économique, qui constituent un des piliers fondamentaux des politiques de développement. En effet, il n’a échappé à personne que nombre de pays africains ont défini de nouvelles politiques d’émergence qui témoignent d’une ambition légitime de se projeter dans une dynamique d’accélération de la croissance économique assortie d’une inclusion réelle des populations et de transformation économique. De ce point de vue, ils consacrent un nouveau paradigme économique pour aider à relever les défis liés à la compétitivité dans le contexte de mondialisation», a relevé M. Niang.
Au plan communautaire, des mesures ambitieuses ont été également définies pour impulser la croissance par des initiatives partagées au sein de la CEDEAO, et de l’UEMOA. Les projets de création d’une monnaie unique africaine et de mise en place d’une zone de libre-échange ouvrent de larges perspectives, qui permettent de nourrir l’optimisme quant au devenir de l’Afrique. Toutefois, la réalisation de ces ambitions formulées par les plus hautes autorités, est tributaire de l’appropriation par les Etats des principes de transparence et d’équité dans la gestion de la commande publique.
Dans un tel contexte, soutient le nouveau président Racop, il se pose avec acuité l’exigence de d’améliorer nos dispositifs dans le management des marchés publics, sachant que l’émergence est consubstantielle à l’adoption des standards de gouvernance édictés à travers les pays et les institutions multilatérales. Il a soutenu que la gestion efficiente des dépenses publiques affectées aux infrastructures est un préalable pour assurer la construction d’un tissu de PME dynamiques, suivant les ambitions déclinées dans les plans d’émergence en Afrique.