Le réseau des femmes de l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Thiaroye a célébré hier, la journée mondiale des droits des femmes. La cérémonie a eu pour cadre le terrain de basket de Sicap Mbao (Commune de Diamaguène Sicap Mbao). Malgré les effets du mois béni de ramadan, les enseignantes de l’Ief de Thiaroye se sont massivement déplacées.
A cette occasion, elles ont mis les petits plats dans les grands. Cette année le thème de la journée dédiée aux droits des femmes est axé sur : « Pour toutes les femmes et les filles : Droits, égalité et autonomisation ». D’après Dionboye Sarr, l’autonomisation de la prochaine génération à savoir les jeunes, en particulier les jeunes femmes et les adolescentes, est au cœur de la vision qui consiste à leur donner les moyens d’etre les catalyseurs du changement durable.
« Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes se fait dès l’école primaire», a souligné Dionboye Sarr. Les femmes enseignantes ont salué les efforts faits par les autorités dans la promotion des droits des femmes mais elles soutiennent qu’il y’a beaucoup d’efforts à faire.
Selon Aissatou Cissokho présidente de la Commission sociale du réseau, il faut briser les stéréotypes de genre et ouvrir la porte à un avenir où les filles et les garçons aurons les mêmes chances de réussites. «Car malgré les efforts consentis les inégalités salariales persistent, les violences faites aux femmes et aux filles demeurent nombreuses et les stéréotypes existent toujours», a-t-elle affirmé.
A l’en croire, il faut continuer à éveiller les consciences, promouvoir l’égalité et encourager l’autonomisation des femmes. La directrice de l’école privée Abdou Khadre Dieynali Cissokho invite ses sœurs à se battre pour un monde plus juste et plus égalitaire. La présidente du réseau des femmes de l’inspection d’académie (IA) Pikine-Guédiawaye a pris part à la cérémonie.
Dans son discours, Mame Astou Mané s’est beaucoup appuyé sur la sous-représentation des enseignantes dans les directions. Selon la proviseure du lycée Banque Islamique, sis à Guédiawaye, il faut briser certaines barrières socio culturelles doivent être brisées pour promouvoir un environnement propice à l’épanouissement des femmes enseignantes. Cependant elle n’a pas manqué de saluer les efforts obtenus par le réseau.
En 2024, lors du mouvement national, les femmes enseignantes de l’académie de Pikine-Guédiawaye ont obtenu 15 postes de direction.
Modou Sarr