Par Ch. Seck NDONG
«La coalition And Bessal Sénégal détient un programme de développement ambitieux», c’est une appréhension claire de l’une des braves militants de Abdoulaye Sylla à Yoff. Ce dernier, candidat aux législatives de dimanche prochain, met en avant plusieurs initiatives pour le développement économique et social du Sénégal.
Parmi ses priorités, le leader de la coalition And Bessal Sénégal (ABS), Abdoulaye Sylla propose un programme axé sur la promotion de l’emploi, surtout pour les jeunes et les femmes, en créant un environnement favorable à l’entrepreneuriat et en soutenant les secteurs locaux. Pour la ville de Saint-Louis, par exemple, il envisage des projets dans l’industrie de transformation de produits halieutiques et le soutien à l’infrastructure culturelle et sportive», a-elle indiqué.
Mme Beatrice Khadija Wone informe que M. Sylla est aussi à l’origine du C50PN (Club 50 % de Préférence Nationale), un mouvement qui promeut l’économie locale par la consommation de produits sénégalais, visant à renforcer la souveraineté économique du pays. Ce projet a suscité un vif intérêt, notamment sur les réseaux sociaux, où il a mené une campagne numérique très suivie.
Ainsi, Mme Beatrice Khadija Wone a été approchée par quelques membres de la coalition de And Bessal Senegal comme on dit en wolof ‘’loubess na you bogueu’’ (on veut du nouveau) les arguments prônés par leur coalition. «Je me suis laissée convaincre par le programme de Abdoulaye Sylla. Et voilà, je suis en train de militer avec eux en espérant qu’on puisse gagner aux élections législatives et qu’on puisse peser notre poids sur les prises de décisions de l’orientation de la politique de notre pays dans le but de permettre à notre pays d’avancer», a-t-elle souligné.
En s’engageant dans la vie politique en tant que femme Mme Beatrice Khadija Wone veut prendre une place dans la société et affirmer sa voix pour ne pas laisser les autres décider à sa place. C’est un moyen pour elle de participer activement à la prise de décisions et de se positionner dans les débats qui façonnent l’avenir.
Auparavant, en politique, elle a soutenu pendant plusieurs années particulièrement le régime du Président Macky Sall à travers l’Alliance pour la République (APR). Elle a beaucoup travaillé dans la commune de Yoff et s’est toujours dit: «il fallait que je participe à la vie politique de mon pays pour pouvoir apporter mon grain de sel à la construction de mon pays, mais je ne peux pas parler de déception mais je constate que les choses ne vont pas dans le sens que je souhaite».
Engagement au sein de ABS
Si Abdoulaye Sylla remporte les législatives, Mme Beatrice Khadija Wone envisage de promouvoir le bien-être, l’indépendance économique, et l’épanouissement social des jeunes et des femmes. Il s’agit mentionne-t-elle de: encourager l’entrepreneuriat féminin ; création de coopératives ou de projets collectifs; sensibilisation et éducation des femmes; soutien à la formation professionnelle; promotion de la santé et du bien-être.
Aussi, elle prône l’accès facilité aux ressources et financements. «En combinant ces actions, je pourrais contribuer à créer un environnement plus favorable pour les femmes, à la fois économiquement et socialement. Il serait également stratégique de rester en contact avec les représentants locaux pour que les besoins et les projets de ces femmes soient bien entendus et pris en compte dans le cadre des politiques futures », souligne-t-elle.
A son avis, si Abdoulaye Sylla gagne les législatives, son soutien pourrait être précieux pour lancer ou renforcer des initiatives de développement local. «Pour contribuer de manière concrète, voici des actions que je pourrais entreprendre en m’appuyant sur ce potentiel soutien, afin de faire avancer des projets de développement au Sénégal», rapporte la brave dame de Yoff.
Alerte à la violence politique
Mme Beatrice Khadija Wone déplore énormément la violence physique et verbale. «Il y a tellement de perte de vie du fait de cette violence politique qui sévit dans ce pays. Je suis très affectée et je la condamne fermement. Que cette violence soit physique ou verbale…, nul ne devrait être victime de violence sous quelque forme que ce soit», a-t-elle réagi. Les conseils qu’elle donne aux jeunes en lieu et place de la violence ce sont: échanger et défendre leur point de vue par les arguments et non par les armes.
À son avis, les jeunes doivent comprendre que l’engagement politique et les revendications peuvent se faire sans violence. Pour la dame militante de ABS à Yoff les réseaux sociaux, les pétitions et les mouvements pacifiques sont des moyens efficaces pour se faire entendre tout en évitant les conséquences négatives de la violence.