La Réserve de biosphère transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal (RBTDS) a tenu ce mercredi 25 septembre 2024, à Saint-Louis, un atelier de renforcement de capacités pour les journalistes de l’axe nord sur les concepts de Réserve de biosphère.
Par B. Diaw – En Relief
Cette session de deux jours entre dans le cadre du Projet de Renforcement de la coopération transfrontalière, pour une meilleure gestion et une restauration des écosystèmes dans le delta du Sénégal (Mauritanie et Sénégal). Elle a pour objectif de renforcer les capacités des professionnels de médias et de garantir la compréhension du programme Mab et du concept de réserve de biosphère, afin de renforcer la coopération transfrontière pour une gestion rationnelle des ressources partagées de la réserve biosphère transfrontalière.
Commandant Fatou Ndiaye, cheffe de la division formation et communication au niveau de la direction des parcs nationaux estime que c’est d’une importance capitale de collaborer avec le Réseau des acteurs de médias entregents de Saint-Louis (Rames). Selon elle, la communication joue un rôle prépondérant dans le concept de réserve de biosphère si on se souvient de sa fonction. «Il y a d’abord une fonction de conservation des écosystèmes, une fonction de développement avec les communautés et une fonction de logistique», a-t-elle rappelé avant d’ajouter que cela rentre en droite ligne avec cette session de formation.
Commandant Fatou Ndiaye révèle que l’écosystème devient de plus en plus menacé, tout comme la faune et la flore. Ce qui lui a fait dire : « Qu’il y’a lieu de capaciter les acteurs mais aussi de mener des activités de restauration en faveur de la conservation de la biodiversité au niveau des aires protégées, au niveau des parcs et réserves aires marines protégées du nord « .
Revenant sur les attentes, la cheffe de la division formation et communication au niveau de la direction des parcs nationaux veut que les journalistes aient une meilleure appropriation du concept et une bonne implication par rapport à l’information et la sensibilité du public, pour une meilleure conscientisation sur la gestion des écosystèmes dans le bas du Delta du Fleuve Sénégal.
Lamine Mbaye, membre du Rames a quant à lui a magnifié la collaboration entre le ministère de l’environnement et les acteurs de médias. «C’est une formation qui est venue à son heure avec l’avènement du pétrole et du gaz entre la Mauritanie et le Sénégal. Cela peut avoir des conséquences sur l’environnement et que cette formation vise à outiller les journalistes en matière de biodiversité pour qu’ils comprennent mieux afin de mieux traiter cette information», nous dit le porte-parole du jour.
Selon lui, les hommes de médias doivent faire des investigations par rapport à la protection de l’environnement et surtout à la biodiversité. «Il y a beaucoup de gens qui manquent d’informations dans ce domaine. Et je crois qu’au sortir de cette formation, ils seront bien outillés pour vulgariser ces informations », a souligné Lamine Mbaye.