Par Mohamadou Sagne
A Fimela, les maires de l’intercommunalité du Sine occidental ont magnifié l’approche multisectorielle et innovante du chef de la brigade des eaux et forêts, Mr Mathias Eric Sarr.
Notamment dans la problématique environnementale à travers une bonne coordination des actions incitant à l’implication plus accrue des municipalités comme partenaires clés. « En effet, depuis plus d’une décennie, nos populations y compris nos services communaux, n’avaient cessé de se plaindre de la carbonisation et des coupes abusives de bois Notamment des arbres et arbustes qui faisaient de nos terroirs le dernier sanctuaire vert de tout le département de Fatick », a révélé le maire de Loul Sessène, Sidya Diouf, président de l’intercommunalité du Sine occidental.
Mr Diouf d’ajouter que, « malgré la bonne volonté et la vigilance de nos vaillants chefs de villages et des agents en charge de la protection de l’environnement de nos services, le désert avait fini par s’installer progressivement dénaturant hélas notre paysage naguère verdoyant et refuge de diverses espèces fauniques ».
Ainsi, avec l’arrivée en février 2019 du chef de brigade des eaux et forets, Sergent Mathias Eric Sarr, la biosphère de Samba Dia et toutes les forêts communautaires de l’arrondissement ont recouvré leurs premières années de sanctuarisation où toutes les populations riveraines en faisaient leur joyau. Et, pour arriver à ce résultat, Sergent Sarr a su développer une approche participative et inclusive.
Laquelle a consisté selon le président Sidya Diouf, « en une série de rencontres de partage de sa feuille de route et d’écoute avec tous les conseillers municipaux, l’ensemble des chefs de villages et de quartiers, tous les leaders religieux et coutumiers ainsi que tous les groupements de femmes et les associations de jeunesse. Avec une approche pédagogie et d’une courtoisie bienveillante mais également une fermeté sans ambages sur les principes. Il a su gagner l’estime de l’ensemble des parties prenantes du secteur de l’environnement local ».
Dès lors, la gestion et la protection de l’environnement se font dans une relation partenariale entre les différents acteurs. Actuellement, la nature a recouvré progressivement ses droits et de nombreux fruits qui étaient dans la zone ont fait l’objet de belles récoltes cette année.
« A propos de la pépinière et du reboisement, le sergent Sarr nous a impressionné par la diversité de sa production en quantité et en qualité avec l’introduction d’espèces en voie de disparition comme le cordyla, le khaya, le baobab, entre autres », a témoigné Sidya Diouf.
Pour rappel, lors de la campagne de reboisement 2020/2021, le chef de brigade des eaux et forêts de Fimela avait réussi avec ses équipes et partenaires à mener des actions de reboisement dans 60 écoles primaires de l’Arrondissement de Fimela en collaboration avec l’Océanuim.
Pour autant, la grande satisfaction des maires de l’intercommunalité du Sine occidental se trouve être selon le maire de Loul Sessene, « la réussite du programme de sauvegarde environnementale que nos concitoyens et administrés se sont appropriés à travers les consignes et autres procédures administratives de demande de coupe ou d’abattage ».
D’où, les maires des communes de l’arrondissement de Fimela se disent particulièrement impressionnés par l’engagement de Mr le Chef de la Brigade des eaux et forêts et par son approche innovante relative au renforcement de la multi-sectorialité dans la coordination des actions de sauvegarde de l’écosystème environnemental en collaboration avec les l’implications des municipalités partenaires.
Le président de l’intercommunalité du Sine de plaider la cause de leur collaborateur à l’allure de témoignage tout en le remerciant au nom de tous les maires de l’arrondissement de Fimela. « Pour son leadership fort et constant ainsi que sa disponibilité pour l’atteinte de cet excellent résultat. Nous nous réjouissons également de travailler en étroite collaboration avec le Ministère de l’Environnement, à travers sa Brigade de Fimela qui est un exemple de partenariat productif », a souligné Sidya Diouf.