9eme édition du camp interculturel «Dwagulu Dekkente»…
Par Demba Sidibé
Depuis 2018 l’initiative du camp interculturel «Dwagulu Dekkente» favorise des relations entre jeunes du Sénégal de l’association «La Voie», de «Action Jeunesse Environnement» (AJE) de Toubacouta ainsi que de la Belgique. Cette année la 9ème du genre accès sur deux thématiques, à savoir l’agro écologie et le genre plusieurs activités ont été déroulées, entre autres, des soirées culturelles, des visites de périmètres maraichers bio, des visites à domiciles, des causeries.
L’édition 2024 du camp interculturel «Dwagulu Dekkente» qui veut dire Tonnerre et ‘’Dekkente’’ en wolof entre des jeunes a été clôturé après plus d’une semaine d’activités socioculturelles. Cette 9ème édition (du 14 au 22 juillet 2024), comme les précédentes, a cherché à «cultiver la solidarité interculturelle entre un groupe de jeunes belges et sénégalais». L’édition qui vient d’être bouclée a été organisée par l’association «La Voie» pour des échanges sur deux thématiques, à savoir l’agro écologie et le genre. Depuis 2018, une telle initiative favorise des relations entre jeunes. Plusieurs activités ont été déroulées, entre autres, des soirées culturelles, des visites de périmètres maraichers bio, des visites à domiciles, des causeries…
Pour Boubacar Sidiki Sangaré président de l’association «La Voie», l’édition qui vient de prendre fin, s’inscrit dans la relance de ce programme du camp «Dwagulu Dekkente». Car la pandémie à Covid-19 avait bloqué les activités. Les jeunes ont pu voir de manière concrète, les réalisations qui ont été faites par l’association Am Bé Koun Solidarité au niveau de Sira Koro. Mais aussi, ils ont échangé sur l’approche genre que nous développons. La question de la solidarité africaine dans la famille, dans le ménage, dans la communauté, a été au menu des discussions.
Le Président Sangaré de remercier les partenaires comme la mairie de Tambacounda, l’Ong le Gadec, mais aussi la marraine madame Baoumou Diallo, «qui n’ont ménagé aucun effort pour l’organisation de ce camp. Durant ce séjour de jeunes, se sont investis pour réhabiliter ’une route secondaire du quartier Plateau et permettre aux population sises au niveau du siège de la voie de se déplacer en cette période pluvieuses d’hivernage ici des nid de poules ont été bouchés pour faciliter le trafic mais aussi lutter contre les eaux stagnantes, lieux de production de moustiques
Flore Degaegere accompagnatrice de ces jeunes belges de se réjouir des expériences et autres partages notamment dans les familles d’accueil. « Car les jeunes sont restés 3 nuits dans ces familles. Et l’ambiance familiale nous a beaucoup impressionnée », dit-elle. Ce sejour a pleinement permis de toucher du doigt et de discuter de l’agro écologie et le genre plusieurs activités ont été déroulées, entre autres, des soirées culturelles, des visites de périmètres maraichers bio, des visites à domiciles, causeries s’est réjoui Flore Degaegere accompagnatrice de ces jeunes belges .*
Pour Aïssatou Traoré, coordonnatrice de l’association « La Voie », une visite au niveau de la mairie de Tambacounda, a permis de s’enquérir du fonctionnement du service de l’état civil. « Nous avons également été au périmètre maraicher de Sira Koro pour voir de visu les bonnes pratiques agro écologiques. Le concept du genre a été aussi au menu des échanges. « Le genre est donc une convention de catégorisation binaire (masculin/ féminin) qui met en place une différenciation sociale culturellement apprise mais calquée sur une différenciation biologique, celle de l’appareil reproducteur ».
Elle signale par la même occasion que ces jeunes belges étaient dans des familles d’accueil à travers lesquelles, ils ont appris beaucoup de choses, comme le fait de manger ensemble à la main autour d’un grand bol. Ce qui est pour Babacar Gaye représentant de l’AJE (Action Jeunesse Environnement) et accompagnateur des jeunes de Toubacouta, un véritable moment d’échanges interculturels