A mon avis, on a tergiversé et perdu trop de temps depuis que le choix du président Macky Sall s’est porté sur le Premier ministre Amadou Ba.
Certains camarades ont quitté l’attelage et je trouve que c’est regrettable mais plus honnête. Mais en notre sein subsistent des responsables hauts placés qui peinent à valider ce choix et, sans bruit, ne cessent de glisser des peaux de banane sous les pieds du « candidat mal-aimé ».
Cette situation a tétanisé le gros de la troupe et pour un Parti qui était déjà assez mal organisé, tout le monde est perplexe. En politique on n’a pas toujours ce que l’on veut et c’est classique de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Que Amadou Ba soit noir ou blanc, il est et reste notre candidat ; alors à nous de le parer et de le présenter sous ses meilleurs profils. Aujourd’hui après cette ultime « ruse », il urge que nos généraux adeptes des chausses trappes reviennent à la politique de terrain, notre point fort, pour faire honneur au président Sall en travaillant à élire le candidat qui a gagné sa confiance.
Le devenir du Sénégal est en jeu, alors mesurons notre responsabilité face à l’éventualité de forces qu’on dit mieux organisées. C’est d’ailleurs dans ce sens que je rappelle à nos frères dissidents que leur décision participe non seulement à fragiliser BBY, mais aussi et surtout à ouvrir un boulevard pour ces organisations dites obscures.
Je réitère, pour paraphraser encore une fois Ahmet Khalifa Niasse : « Restez avec nous il est très tard, la nuit descend sur notre pays ».
Aly Koto Ndiaye, ancien ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi
Président du Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut).