Par Bathie Ndiaye
Alors qu’il reste moins d’un mois de l’élection présidentielle, la fédération départementale PDS de Linguère exige le report sans délai de ce scrutin.
En effet, en assemblée générale ce dimanche à Dahra Djoloff, sous la houlette de leur Secrétaire général départemental de Linguère Abdou Thiam, à l’unanimité l’ensemble des sections libérales de la circonscription électorale de Linguère accordent leurs violons pour un report de l’élection présidentielle en vue. « Karin Wade est injustement exclu de la liste des candidats une exclusion qu’il juge scandaleuse, injuste et inacceptable par tous les militants et responsables libéraux » rapporte Abdou Thiam.
Le SG de la fédération départementale de Linguère de réaffirmer que lui et ses camarades réitèrent leur détermination, leur soutien au candidat Karim Méissa Wade non sans dire qu’ils sont prêts à mener le combat afin que Karim Wade soit réintégré sur la liste des candidats. Poursuivant Abdou Thiam de souligner que tous les juristes montrent que le fils de Wade a été injustement exclu de la liste et il a perdu sa nationalité.
Selon toujours ce dernier, le conseil constitutionnel est fondé sur le droit français ce qui est extraordinaire, à l’en croire on ne peut pas juger un sénégalais à partir du droit français. Et Abdou Thiam d’ajouter que tout cela est manœuvre par le premier ministre Amadou Ba avant de réaffirmer qu’il y a des soupçons lourds qui pèsent sur le chef du gouvernement et sur le conseil constitutionnel. Abondant dans ce sens Abdou Thiam invite Amadou Ba à démissionner ou qu’il soit révoqué par le Président de la République Macky Sall.
« Parlant de Karim Wade, Abdou Thiam de dire que depuis 2012 Wade fils fait l’objet de brimade de ses droits et il a subi un procès inédit avec la CREI, et il a été exilé » déplore t-il. A rappeler que le SG de la fédération départementale PDS de Linguère se satisfait de la forte mobilisation des militants et sympathisants de Wade fils ce qui prouve que le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade vit toujours d’après lui.