Un messager de la paix au service de l’Afrique et de l’humanité
Il y a des personnages de l’histoire tapis dans l’ombre et qui de leurs œuvres grandioses participent à la paix et au développement des sociétés humaines. Parmi ces grandes figures de l’histoire se place en pôle- position l’actuel khalife de la cité sainte de Médina- Baye (Sénégal) et khalife de la Fayedatidjaniya Serigne Cheikh Mahi Ibrahima Niass.
Le khalife Cheikh mahi ibrahima niass reçu par le Général et president du conseil militaire du Soudan
La mission du Khalife de la Fayedatidjaniya
Diplômé de la célèbre université Al AHSAR du Caire en Egypte en histoire et science humaine, cet exégèse du saint coran à la parfaite maîtrise de la science islamique, grand conférencier à la parfaite maîtrise de la langue arabe, est aujourd’hui leader de plusieurs centaines de disciples et de talibés répartis au Sénégal, en Afrique, en Europe, aux Amériques, en Asie.
A l’image de son Vénéré père le CheiKh Al Islam El hadj Ibrahima Niass (né en 1900 à Taiba Niassène et décédé en 1975 à Londres), qui, par le biais de l’islam, est parvenu à constituer l’Union africaine des peuples, là où les dirigeants du continent n’ont pas encore réussi à mettre en place les Etats- unis d’’Afrique, Serigne Cheikh Mahi Ibrahima Niass a réussi la prouesse, en mai dernier, de pacifier la région soudanienne du Darfour, dans un conflit fratricide qui date depuis 2003.
Le Soudan réconcilié à lui- même
Toutes les démarches et négociations onusiennes et de l’Union africaine n’ont pas donné les résultats escomptés pour ramener la paix et la stabilité au Soudan du président Omar El Béchir destitué depuis le 25 octobre 2021 par le Conseil militaire de transition dirigé par le Général Awad Ibn Auf présidant aux destinés du pays.
Les dirigeants actuels du Soudan ont dû recourir à la diplomatie religieuse et à l’Aura du guide religieux sénégalais, pour le retour de la paix des braves au sein d’une communauté multi- éthnique et multiraciale partageant en commun l’islam.
Après avoir été reçu par les dignitaires du régime à la tête de qui le Général Awad Ibn Auf, comme un fin stratège, le guide religieux sénégalais a réuni les différentes factions en conflit. Dans un discours digne d’un grand prêcheur, il a entretenu de la nécessité de la paix selon les indications de l’’islam. Le dimanche 22 mai, les 50 factions en lutte ont dans l’immédiat déposé les armes. Serigne Mahi Ibrahima Niass ne s’en est pas arrêté là.
Le lendemain, accompagné de son porte- parole Serigne Cheikh Mahi Cissé, de ses moukhadams mauritaniens cheikh Mohamed Hafes et Cheikh Hadj Micheri, le vénéré guide religieux décida de descendre sur le théâtre des opérations, dans le Darfour en particulier. Au nom de l’islam, il invita les chefs de guerre et les belligérants à déposer les armes. Ces derniers obéirent à l’invite du chantre de la paix.
Après le passage du messager de la paix, Serigne Cheikh Mahi Ibrahima Niass, un vent de renouveau a ainsi soufflé au Soudan, un pays meurtri par une vingtaine d’années de guerre civile ayant étalé plus de 300 000 morts et près de 3 millions de déplacés. Les soudanais sont ainsi revenus à la vie, avec aussi la fin de l’Etat d’urgence décrétée depuis la date du 29 mai dernier.
Le khalife de la Faydatidjaniya Serigne Cheikh Mahi Ibrahima Niass de retour au Sénégal, a été triomphalement accueilli par tout un peuple, par les différentes tarikhas et confessions religieuses. Il a reçu les félicitations du Président de la République, Macky Sall; mais aussi la gratitude des autorités d’organisations internationales et africaines.
Les défenseurs de la stabilité et du progrès des sociétés et de l’humanité ont aussi cru et avec justesse, que le khalife de la Faydatidjaniya mérite amplement d’avoir le satisfecit de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations- Unies. D’autres disent que le président de l’Union islamique africaine et membre de la Ligue islamique mondiale mérite plus qu’un prix Nobel de la paix.
Dans tous les cas, pour services rendus à l’Afrique, la chaine de télévision panafricaine SHOT ONE TV basée à Londres et l’organisation African Merit Achieivement ont décidé de faire honneur au Messager de la paix et khalife de la Faydatidjaniya. Un trophée en or massif, une médaille d’or et un diplôme d’honneur lui seront ainsi décernés en début d’année 2023 à Londres puis à Medina Baye (Sénégal).
Cursus et itinérères
Pas de paix, point de développement. Le Khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhammadoul Mahi Ibrahima Niass a-t-il compris cela ?
Sans doute, oui. Le 5ème Khalife de Baye Niass était en visite au Soudan, le 17 Mai dernier. Président en exercice de l’Union islamique africaine, Cheikh Mahi a pris son bâton de pèlerin pour ramener la paix tant convoitée au Darfour. Une mission qui semblait importante. Car, beaucoup d’organisations et d’associations internationales ont échoué à cette mission.
Mais pour le fils de Baye Niass, la récolte a été belle. Il a réussi à réunir les belligérants autour de la table de négociations, dans la soirée du dimanche 22 mai. Résultat ? Ces derniers se sont engagés, devant le khalife de la Fayda, à déposer les armes. Une bonne nouvelle a soulagé non seulement le Soudan, mais l’Afrique et le monde entier. Après des discussions avec les autorités du pays, le khalife est allé à la rencontre des populations dans les différentes régions du pays en général et du Darfour en particulier.
Après un premier succès le 23 mai 2022, avec la prouesse de réunir les dignitaires de plus 50 tribus en conflit et leur demander de déposer les armes, cette tournée de Cheikh Mahi Niass a connu un deuxième succès ce dimanche 29 mai 2022 avec l’annonce des autorités militaires de la levée de l’état d’urgence imposé depuis le 25 octobre 2021, lors du coup d’Etat qui avait mis fin à la transition démocratique d’Omar El-Bachir.
Pour rappel, la région de Darfour a été ravagée par une guerre civile déclenchée en 2003 entre le régime à majorité arabe et les insurgés issus de minorités ethniques dénonçant des discriminations. Environ 300 000 personnes sont mortes et près de 2,5 millions déplacées durant les premières années de violences, d’après l’ONU qui compte être reçue par le Khalif Cheikh Mouhamadoul Mahi Niass pour des félicitations après son voyage réussi au Soudan où il a dissuadé 50 factions qui ont déposé leurs armes après une guerre qui a duré plus de 20 ans.
Ses qualités sont multiples. Il est modeste, humble, simple, disponible, généreux, un grand érudit, un intellectuel au service de la Fayda Tidianya. Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niasse est le 5ème Khalife de Médina Baye et le Président en exercice de l’Union islamique africaine. Né en 1938 à Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahim Niass a fait ses premiers pas aux côtés de son père Cheikh Ibrahima Niass et de sa mère Ya Aïssatou Sarr à Léona Niassène. Doté d’une intelligence fascinante, il a très tôt pris goût aux enseignements religieux. Comme ses frères, il débuta ses études aux côtés de son père puis transféré à l’école coranique chez un mauritanien du nom de Rabanni pour parfaire ses connaissances mais aussi et surtout ses prononciations. Ses efforts dans les études finiront par payer. Il devient le premier élève à maitriser le Coran dans ce dahira.
Courtois et discret, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass termine son cursus scolaire avant que Baye Niass ne l’amène au Maroc. Il sera là-bas jusqu’en 1961. Pendant cette année avec la crise qui sévissait au Maroc, il sera amené à l’université Al Azar du Caire où il obtient sa maîtrise en histoire en 1976. Papa Mahi Niass revient au Sénégal où il sera le directeur de l’Institut islamique de Elhadji Abdoulaye Niass de Médina Baye depuis 1998. Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niasse est dépeint comme un intellectuel hors pair mais qui fait fi des mondanités de la vie. « Il est très accessible. Il ne fait pas partie de ses chefs religieux qui restent enfermer dans leur chambre. Tous les matins, il étale sa natte devant sa maison et communie avec les fidèles.
C’est vraiment un Khalife très modeste », raconte un de ses Talibés. Son amour pour la connaissance le pousse à faire des recherches sur les lois islamiques. Maître de conférences, il s’est illustré aussi sur les podiums des plus grandes universités de l’Afrique pour des conférences. Il voyage de pays en pays pour partager ses connaissances avec le reste du monde. A Médina Baye, il secondait le défunt khalife en se rendant souvent dans la sous- région en son nom. Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass sera remplacé par son frère cadet et l’imminent conférencier Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahim Niass. Cet érudit de l’islam présidera à la destinée de la Fayda comme ses prédécesseurs. Cet intellectuel hors pair est connu pour sa franchise et sa simplicité. 5ème khalife de son père, le nouveau khalife de Médina Baye est aussi un adepte de la lecture.
Il a des objectifs bien définis. Le premier parmi ceux-ci est l’élargissement de la cité religieuse de Médina Baye. Il table sur au moins un budget de 1000 milliards de francs CFA pour la réalisation cet ouvrage. «Barkham City», comportera, une mosquée de 60 mille places, une esplanade de 40 mille places, un grand marché, un hôpital. Il y aura également, au sein de cette grande cité, de petits quartiers qui porteront les noms des dignitaires de la Fayda Tijanyah. Ainsi, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niasse veut rendre plus attrayant la cité religieuse. Au grand bonheur des milliers de fidèles qui y convergent annuellement pour célébrer la naissance du prophète Mouhamed (PSL). Papa Mahi est récent élu, le Président en exercice de l’Union islamique africaine et a fait un incroyable exploit à rassembler plus de 50 tribus à Darfour au Soudan avec leurs dignitaires. Le guide religieux sénégalais les a appelés à déposer les armes et à taire leurs divergences pour que la paix revienne.
CHEIKH FAYDAISLAMIQUE KHALIFe MAHI MOUHAMADOUL NIASS SOUDAN TIDIANY UNION
CHEIKH MAHI IBRAHIMA NIASS KHALIFE DE MEDINA BAYE ET DE LA FAYDATIDJANIYA :
UN EXEGETE ET SOUFI POUR L’EXPANSION DE LA TIDJANITA ET DE L’ISLAM DANS UN MONDE DE PAIX ET DE SOLIDARITE HUMAINE
Depuis son accession au khalifat de Médina Baye en août 2020, à la suite de la disparition de son frère ainé Cheikh Ahmed Tidjane Ibrahima Niass, Cheikh Mahi +Ibrahima Niass s’est mis en chantier, pour la poursuite de la mission entamée par, son illustre et vénéré père, l’une des plus grandes figures de l’islam des temps modernes et successeurs du fondateur de la tidjaniya Cheikh Ahmed Tidjane Chérif le Cheikh Al Islam El hadj Ibrahima Niass (1900- 1975).
Dans la réalisation de sa noble mission entrant dans le cadre, entres autres, de l’élargissement et de l’approfondissement des connaissances, du respect des recommandations et des pratiques cultuelles, du service et de l’utilité pour l’émancipation sociale et économique au plan individuel et collectif, de la cohésion des tidjanes et de la Ummah islamique, de la solidarité avec le reste des humains, dans un monde paix.
A L’ECOLE DE BAYE, INTINERERE ET CURSUS INTELLECTUEL ET UNIVFERSITAIRE
Le Cheikh Al islam lui avait déjà fourbi les armes et les prédispositions nécessaires au plan cognitif. Le fils de la vénérée Sokhna Aissatou Sarr de Léona- Niassène et frère ainé de Baba Mohamadou Lamine Niass, mémorisa dès la prime enfance les saintes écritures (saint coran) avec le maître mauritanien Rabani. Ses études religieuses seront parachevées par son père lui- même, comme cela a été le cas avec ses autres frères les défunts khalifes El hadj Abdoulaye Niass, El hadj Dame Niass, Serigne hady Niass, Mohamed Nazir Niass, ses sœurs ainée Seyda Mariama Niass, Seyda Rokhayatou Niass.
Un grand personage écouté dans la Ummah islamique
Il poursuit ses études au Maroc où il a résidé jusqu’en 1961. Puis s’ouvrent pour lui, les portes de l’université Al Ahzar Chérif du Caire (Egypte) où de manière brillante, il obtient en 1976 la maîtrise dans les sciences sociales et humaines, en particulier en histoire. Il retournera au bercail, la tête bien pleine, mais aussi au diapason de l’actualité de son pays et de la marche du monde.
Mais déjà fortement imbu de l’humilité des savants, philosophes et soufis de l’islam de la trempe de Halaj et de Gazali, il a eu l’art de s’effacer, même si, comme dans un Agora des cités grecques antiques socratiques, s’agglutinaient autour de lui, des fidèles avides de savoir, qui puisaient de ses connaissances approfondies, de ses analyses et de ses enseignements qui s’ouvraient, pour le bénéfice d’une vie de salut ici et ailleurs.
Pensionnaire de la Ligue islamique mondiale, il a participé à l’animation, à quelques endroits de la terre, de grandes conférences où l’érudition de ce savant littéraire et théologien qui manie à la fois l’arabe, le français, l’anglais a été grandement appréciée.
A la place qu’il faut, Cheikh Mahi Ibrahima Niass, a, après son défunt frère Mohamed Nazir, pris les rênes de la direction de l’institut franco- arabe de Médina Baye qui reçoit des élèves et étudiants de plusieurs nationalités.
Fixé sur la terre bénie de Médina Baye, il a été au chevet de ses frères ainés, pour les appuyer dans leur mission. En témoigne sa proximité avec le dernier défunt khalife Serigne Cheikh Ahmed Tidjane Niass qui lui confiait diverses missions à l’intérieur comme à l’extérieur du Sénégal.
Son khalifat à la tête de la Faydatidjaniya a été ainsi balisé.
SUR LES TRACES DU CHEIKH AL ISLAM
Sa mission a été ainsi clairement bien définie. Il continue de la mener, de manière pédagogique, dans la sobriété de sa demeure, revêtu de ses habits d’une grande simplicité, où il continue de partager ses repas, publiquement, avec les talibés, les disciples et les visiteurs. Discrètement, il leur procure aussi la satisfaction de leurs dépenses et charges d’une vie difficile, oubliant lui-même ses propres préoccupations. Cette forme pédagogique de livraison de l’enseignement de proximité, il continue de la dispenser lors d’évènements et de manifestations comme la pose de pierre d’une mosquée, le jeûne du mois de ramadan, lors d’une conférence, à l’occasion de la visite d’un hôte de marque, de Maoulid, où il étale avec générosité, sa vaste érudition, des connaissances coraniques, islamiques.
Les grands axes des discours et leçons à retenir du messager qu’est Cheikh Mahi Ibrahima Niass, de partout, au Sénégal, en Afrique et ailleurs, sont ainsi articulés sur la nécessité de la consolidation de la famille tidjane, de la solidarité de la Ummah islamique mondiale, de la cohésion et de l’entente des autres sociétés et pays de la planète, dans une terre de concorde, de stabilité durable, de paix et de prospérité. Comme sur les traces et à l’image du Cheikh Al Islam (qui a eu déjà à l’initier en terre ghanéenne auprès de son ami le président Yacoubo Gowon) qui demeure l’un des personnages de l’islam les plus suivis de la planète.
PROJET DE DEVELOPPEMENT DE LA CITE SAINTE DE MEDINA BAYE
L’actuel khalife de Médina Baye dispose d’un projet de développement grandiose de la cité sainte. Il y a programmé l’agrandissement de Médina Baye dans sa dimension spatiale. Un budget de 1000 milliards de frs Cfa est ainsi nécessaire pour la réalisation de la nouvelle cité religieuse dénommée «Barham City».
Il y seront édifiés et construits une Grande mosquée de 60 000 places, une esplanade de 40 000 places qui pourra abriter la célébration annuelle de la naissance du prophète Mohamed ( Paix et salut sur la meilleure des créatures), un hôpital de grand standing, un centre commercial et des affaires. Il y aura aussi de nouveaux quartiers bien aménagés bénéficiant de commodités modernes et baptisés du nom des dignitaires de la Faydatidjaniya.
Un appel de fonds devrait ainsi être lancé. Pour la réalisation du projet utile, humanitaire et profitable à la communauté des humains.
Par Mohamed Al Amine THIOUNE
