Pour favoriser l’accès des entreprises sénégalaises au marché international
Par Mame Khady NDAO
L’appui de l’ONUDI, à travers le P2R, et de l’Union Européenne consiste à accompagner les entreprises bénéficiaires à avoir plus de la visibilité en ligne pour mieux vendre leurs produits. La finalité c’est de les aider à gagner des prospects, à les convaincre, à leur vendre mais surtout à les fidéliser. L’expert formateur, Abdoulaye Seck, montre la voie aux chefs d’entreprises qui veulent accéder au marché international et vendre leurs produits tout en restant au Sénégal et en ayant une visibilité, afin d’augmenter leur chiffre d’affaires et se relancer.
Après une période difficile, qui a été marquée par la Covid-19, que les entreprises viennent de traverser, l’ONUDI à travers le P2R et l’Union Européenne sont à la disposition des chefs d’entreprises qui souhaitent redémarrer et conquérir le marché mondial. Ainsi, Abdoulaye Seck dit Laye Bamba, enseignant-formateur et Consultant du P2R / ONUDI dans le cadre de ce projet, accompagne les bénéficiaires dans le marketing- digital à la communication et tout ce qui concerne la vente en ligne et le social-saling.
Pour rappel, le P2R mis en œuvre par l’ONUDI fait partie du volet national du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest pour le Sénégal (PACAO ou WACOMP) en vue d’y inclure la prise en compte des difficultés rencontrées par les MPME.M.
M. Seck, le Consultant du P2R / ONUDI a souligné que la formation se passe en deux temps. «Pour chaque groupe, on a à chaque fois fait deux jours de formation durant lesquels tous les chefs d’entreprise, tous les communautés-managers ont été regroupés à Dakar, précisément aux Almadies. On l’a fait également à Kaolack et à Thiès pour une formation standard dans laquelle tout le monde se retrouve», explique-t-il.
Cette formation a permis à Mamadou Ly, responsable de Sen-Miel, une entreprise agroalimentaire spécialisée dans l’apiculture (élevage des abeilles) de faire le déménagement des abeilles dans les agglomérations, de vendre le miel, la cire, le Polin. Son entreprise tend vers la propolis et bientôt la géléroyal. M. Ly vend aussi des gessiens d’abeilles. «Parce que je n’ai jamais su que je pourrais faire mes propres étiquettes. A travers cette formation, j’ai gagné beaucoup de choses. Mes étiquettes à moi, je les commande au niveau de la France. Ça me coute une fortune. Et, lorsque M. Seck m’a dispensé cette formation, ça m’a soulagé. C’est une formation qui m’a enlevé l’épine dans…», s’est-il conforté.
Cela va beaucoup améliorer, rentabiliser ses activités. «Je postais des vidéos par l’intermédiaire de quelqu’un que je payais chaque mois. C’est lui qui me faisait le suivi de tout ce qui est internet. Là, cette formation m’a fait gagner un peu de sou car présentement je le fais moi-même», a réaffirmé M. Ly. Aussi, du point de vue étiquette, la formation va lui permettre de gagner pas mal d’argent, chaque année ou en l’espace de deux mois, c’est une fortune. Quand on arrive à le faire, dit-il, c’est un avantage.
«Sincèrement, je remercie beaucoup l’ONUDI de m’avoir accompagné au niveau du matériel et d’avoir mis à notre disposition M. Seck, un expert dans ce domaine qui connait ce qu’il fait et très disponible. J’adresse un grand Remerciement à M. Seck et à l’ONUDI », a relevé le chef d’entreprise. Fort de son expérience, il livre des formations aux groupements de femmes. «Actuellement, je viens de la région de Saint-Louis. J’étais là-bas pour former 25 jeunes et femmes. Le mois passé, j’étais à Joal pour former huit groupements de femmes. On est spécialisé dans ce qui est apiculture, dans sa globalité», a-t-il confié.
A la fin de la formation, M. Ly et toutes les personnes qui avaient bénéficié de ces formations puissent écouler leurs marchandises sur toute la planète. Il ne s’agira plus de rester dans quartier, dans un village, de chercher des prospects à gauche et à droite mais que désormais la vente sera à l’échelle internationale. C’est la raison pour laquelle ils ont étudié l’avoir des outils qui leur permettent d’avoir une visibilité. Aujourd’hui, ils sont sur Youtube, Facebook, LinkedIn, Tic-toc, sur toutes les plateformes ; et pas n’importe comment mais de façon professionnelle.