Par Ch. Seck NDONG
Le patron de ‘’Ouzin Production’’ dit avoir organisé un tournoi de lutte pour soutenir la jeunesse. Le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata TALL est le parrain du tournoi qui va démarrer le 21 mars prochain à l’arène Adrien Senghor. Ce samedi, Ousseynou Guèye a lancé un message aux dirigeants à appuyer ce projet visant à mettre en compétition 300 lutteurs qui contribueront à l’enrôlement de 1500 cartes Cmu.
Le jeune ‘’producteur de lutte’’, Ousseynou Guèye alias ‘’Ouzin’’, déclare avoir choisi cette discipline pour aider ses frères à gagner leur vie. La présentation des 300 lutteurs qui vont entrer en compétition de lutte avec frappe a eu lieu, ce samedi 07 mars, à l’arène nationale entre ‘’Madji madji’’ et ‘’Angleterre’’. Des joueurs de renommé tels que Spécial, L 200, Boy Walo, se sont fait distingués.
Le Grand combat sera parrainé par l’Union régionale des mutuelles de santé (Urms) de la région de Dakar dont le président, Moustapha Mbengue, s’est joint au ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall. Les deux personnalités constituent les sponsors principaux du tournoi qui regroupe 300 lutteurs et va démarrer le 21 à Adrien Senghor de Grand Yoff. L’Urms, en collaboration avec la Couverture maladie universelle (Cmu), accompagne Ouzin Production pour la réussite de ce tournoi.
Les Organisateurs veulent enrôler 1500 cartes Cmu. «Tout lutteur sélectionné et deux personnes de son encadrement doivent se prémunir chacun d’une carte Cmu en venant à l’arène», a relevé Ousseynou Guèye. Ouzin a tenté d’expliquer le choix porté sur l’Urms. «A ce niveau de la lutte, nous voulons boucher certains facteurs; parfois des acteurs de la lutte tombent malades et nous sommes obligés de cotiser. Ainsi, nous avons décidé de souscrire à la Cmu pour compenser ce vide portant sur la santé des acteurs», a-t-il relevé.
Selon lui, l’Etat a mis en place ce projet pour aider les personnes défavorisées. Il a remercié tous ceux ont contribué à la réussite de cette journée. Le promoteur a évoqué les difficultés liées au manque de moyens. «C’est très difficile d’organiser une séance de lutte à l’arène nationale; parfois les cachets demandés par les lutteurs sont très élevés bien qu’ils certains d’entre eux méritent plus». Ses collaborateurs et lui tendent leurs mains aux autorités pour des appuis matériels et financiers ; car leur souhait est de réaliser leur projet «un lutteur, un métier’’.