La ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Aminata Mbengue Ndiaye, a insisté vendredi à Dakar sur l’importance de la géolocalisation pour le renforcement de la sécurité en mer. Elle a indiqué que ce procédé, permettant de positionner un objet ou une personne, contribue à la préservation des vies humaines dans ce secteur.
Les sciences et la technologie constituent un apport indéniable dans le cadre du renforcement de la sécurité et de la préservation des vies humaines en mer. Pour ce faire, la ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Aminata Mbengue Ndiaye trouve que la géolocalisation est sans nul doute, une réponse appréciable à plus d’un titre. Elle présidait l’ouverture d’un atelier sur la sécurité maritime auquel ont pris part plusieurs experts et des acteurs du secteur de la pêche. Selon la ministre des Pêches, en plus d’être un moyen efficace de suivi des pirogues équipées, la géolocalisation participe de manière déterminante à l’amélioration de la gouvernance des pêches.
En tout état de cause, la ministre des Pêches et de l’Economie maritime dit être engagée résolument à côté des acteurs et avec l’aide des partenaires techniques et financiers, dans le processus d’amélioration des conditions d’exercice et de gestion de la sécurité en mer des pêcheurs. A son avis, la sécurité est d’abord individuelle. Fort de cette remarque, elle exhorte les acteurs au respect des dispositions réglementaires en la matière.
Aminata Mbengue Ndiaye relève que le simple fait de porter un gilet de sauvetage contribue à réduire sensiblement les risques de noyade en cas d’accidents en mer. Elle a lancé un appelle solennellement au sens de responsabilité à l’endroit des acteurs du secteur de la pêche, estimant que le Sénégal a besoin d’eux pour assurer son émergence dans ce secteur stratégique. Malgré les efforts considérables consentis par l’Etat pour l’amélioration de la coordination des secours en mer, a-t-elle ajouté, les pécheurs artisanaux notamment continuent de payer un lourd tribut dans l’exercice de leurs activités.
Ch. S. NDONG