Par Mariyama Touré
Ce Samedi 20 juillet, s’est tenue la cérémonie de restitution du Colloque de Paris, à la Maison de la Presse. La fondation Mamadou Dia a eu le privilège de recevoir la présence de Dominique Bargeot, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences d’Outre-mer.
Afin de tenir de restituer le colloque de Paris aux absents, la fondation Mamadou Dia a organisé une cérémonie. Présidée par le Dr Pape Sène directeur général de la fondation Mamadou Dia, cette cérémonie a accueilli le secrétaire perpétuel de l’académie des sciences d’Outre-mer, le président Moustapha Niass (représenté par une tierce personne car il est âgé), le recteur de l’université de Bambèye, le directeur général de Harmattan. Lors de ladite cérémonie, une biographie de Mamadou Dia a été faite mais aussi un petit rappel de ses agissements et visions politiques.
Revenant sur la relation entre la fondation Mamadou Dia et l’académie des sciences d’outre-mer, Dominique Bargeot, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences d’outre-mer explique: «il faut savoir que notre académie est une académie interdisciplinaire associant des acteurs et des universitaires et il nous est paru donc absolument essentiel de faire une collaboration avec la fondation Mamadou Dia compte tenu de l’actualité et des débats qu’il avait ouvert dans les années 60 à une époque où il était très en avance sur son temps et aujourd’hui les conditions sont beaucoup plus conformes pour le faire notamment en raison de la montée des besoins panafricanismes et aussi d’un retour des formes de planification plus adaptées au développement à long terme des pays d’Afrique», éclaire-t-il.
En effet, poursuit-il, quand on parle Mamadou Dia on parle de développement durable. Donc, pour le secrétaire perpétuel, on doit mettre en place des politiques qui doivent remonter les chaînes de valeur dans lesquelles l’Afrique à un avantage comparer si on prend par exemple le cas du Ghana et de la Côte-d’Ivoire avec le Cacao avec l’idée de développer une politique d’exploitation des produits brutes mais aussi dans la transformation. En effet puis les produits sont transformés puis c’est possible de faire revenir de la valeur par les exportations. Et ceci est en rapport avec les énergies nouvelles l’Afrique a un potentiel qui ne sont pas encore exploité » énonce-t-il.
«Développer les compétences et les connaissances est la question essentielle qu’avait posé Mamadou Dia à l’époque et cette question demeure actuelle. Un des défis de Mamadou Dia c’était de mettre en place des coopératives non seulement pour permettre aux agriculteurs de ne pas s’isoler mais aussi de pouvoir construire des institutions pour mieux vendre les produits mais on ne peut pas miser uniquement sur l’autosuffisance alimentaire. Dans ce cas de figure il faut des moyens colossaux et c’est là où il y a un problème», achève le sieur Dominique.
Le directeur général de la fondation, Dr Pape Sène considérant Mamadou Dia comme une référence, déclare que cette cérémonie est importante pour rappeler la place et l’importance du président Mamadou Dia. «Cette fondation est là pour rappeler que le président Mamadou Dia s’est donné corps et âme pour le développement du pays et de l’Afrique. Le colloque de Paris était une occasion de montrer à quel point Mamadou Dia doit être une figure de référence pour tous surtout pour les jeunes du pays», déclare-t-il.
Pour finir, il explique que la fondation n’attend rien du nouveau pouvoir mais qu’elle espère qu’il fera le nécessaire pour que les projets de Mamadou soient réalisables. «Nous attendons rien du pouvoir, nous ne faisons qu’espérer qu’il apportera sa contribution à la fondation. Le premier ministre Ousmane Sonko a l’habitude de citer Mamadou Dia dans ses discours ou sorties; ce qui veut dire qu’il en fait une référence. Donc pour cela, je pense que la fondation suscitera son intérêt», termine-t-il.