Le Campus des Solutions Locales s’est tenu ce samedi au Musée des Civilisations Noires de Dakar. C’est une occasion privilégiée, indique Frédéric Oudéa, Président de la Fondation S, de mettre en avant les solutions trouvées par la société civile en vue de bâtir le monde de demain.
Les organisations de la société civile présentes à cet évènement sont en première ligne de cette lutte, et leur expérience, leur résilience et les solutions qu’elles ont développées représentent un espoir pour l’avenir.
Par Diaraf Seck NDONG
«L’urgence d’agir ne peut plus attendre», a déclaré le Président de la Fondation S, Frédéric Oudéa. Le Campus des Solutions Locales constitue pour lui une occasion unique de rencontrer et d’échanger avec ces acteurs locaux, d’apprendre de leurs expériences et de réfléchir ensemble aux moyens d’accroître collectivement l’impact de ces initiatives. Ces échanges seront cruciaux pour développer des collaborations multi-acteurs visant à renforcer la résilience.
À travers le continent, des femmes et des hommes sont déjà victimes des premiers impacts du changement climatique. Pour faire face aux défis nouvellement posés par les changements climatiques, ces populations développent des solutions locales. La Fondation S – Sanofi Collective, ENDA a été bien représenté ici avec une brillante intervention de M. Sékou Sarr et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis soutiennent ces communautés et mettent un coup de projecteur sur les actions entreprises pour faire face à ces changements catastrophiques pour leurs cadres de vie.
Avec plus de 200 participants, venus de 17 pays africains, cet événement a permis de mettre en lumière les solutions locales d’adaptation aux impacts climatiques sur la santé. Il est ouvert à toute personne désireuse de contribuer à cette lutte essentielle.
Heureux d’être à Dakar avec Vanina Ledru et Daouda Diouf qui travaille pour la Fondation S sur des programmes mis en place sur le terrain, Frédéric Oudéa et ses collaborateurs ont inauguré le Campus des solutions locales Sanofi a fait des enjeux de santé liés au changement climatique le cœur de son action en Afrique. Face à la presse M. Oudéa a souligné : «Nous sommes conscients que le continent est à la fois celui qui est le moins polluant si j’ose dire celui qui émet le moins de gaz à effet de serre et probablement celui qui est le plus touché». A son avis, la santé est évidemment un enjeu essentiel pour le bien-être des populations et tout simplement le développement économique durable du continent.
Les différents intervenants déploient des actions en essayant d’être un catalyseur, de mettre leurs savoir-faire, leur énergie mais aussi leurs moyens financiers au service des communautés pour trouver les solutions adaptées sur le terrain. «Quel que soit le pays, il faut trouver des solutions locales et nous essayons de mobiliser au maximum tous les partenaires », a confié le président de la Fondation S. pour qui l’enjeu est aussi de gagner l’engagement financier de Sanofi.
«Vous savez qu’on a des scénarios potentiellement qui peuvent aller jusqu’à une augmentation de 3 degrés en 2100 », a-t-il deviné. A son avis, il y a des centaines de milliers de gens qui sont d’ores et déjà touchés par les inondations considérables y compris au Sénégal. «On le sait mais ça va continuer et donc je pense qu’il faut s’inscrire dans la durée et Sanofi va déployer plus de 42 millions d’euros à l’horizon 2030 pour appuyer toutes ces organisations locales », a rassuré M. Oudéa. Il a cité aussi le programme destiné au Malawi où 37 millions de francs Cfa vont être mobilisés.
Exprimant son plaisir d’être présent au Sénégal, il fait de son engagement personnel en Afrique remontant loin dans ses fonctions précédentes à la direction de la Société générale. Il dit être ravi d’avoir rejoint une entreprise qui partage les mêmes convictions et qui a la même énergie. Ainsi, M. Oudéa remercie les équipes qui travaillent sur le terrain au profit des populations impactées.