Par Mariyama Touré
Se disant leader de l’opposition constructive, le président de la Convergence libérale et patriotique (Clp) se préoccupe énormément de la situation des jeunes du pays. Selon le sieur Serigne Mbacké Ndiaye, la résolution du problème relatif à l’emploi, des jeunes en particulier, doit passer par l’artisanat et l’agriculture.
«Il faudrait recenser tous les garages, ateliers et autres, mécaniciens, tôliers, peintres, menuisiers, cordonniers… et les faire intégrer le mode formel. Ainsi les jeunes qui termineront leur formation devront recevoir une attestation. Après cette phase, l’état devra les prendre en charge pour les installer quelque part et leur fournir des outils pour commencer à travailler » conseille Serigne Mbacké Ndiaye.
Le président de la Clp propose que le Prodac est une idée géniale qui sera décentralisé et des mini-fermes seront installées au niveau des villages regroupés en pôle géographiques. Ce qui permettra de maintenir les jeunes dans leur terroir avec la possibilité de s’adonner au maraîchage, à l’élevage, à l’aviculture entre autres.
Dans l’optique d’intégrer les enfants et jeunes non scolarisés à l’école française, il souligne que les Daaras ne devront pas être en reste. « Les enfants apprendront le coran, l’Islam mais aussi une profession dès le bas âge. Les maîtres coraniques seront soutenus financièrement » évoque-t-il. « Le sport continuera à occuper sa place. Les équipes de Ligue 1 Pro recevront des subventions de cent millions par club et par an pendant cinq ans, les clubs de Ligue 2 cinquante millions et ceux de Nationale vingt-cinq millions » continue le président du Clp.
Visant encore plus loin le leader de l’opposition constructive entend regrouper en GIE pour gérer l’environnement des quartiers les Asc, les écuries de lutte, les anciens militaires, gendarmes, policiers, sapeurs, service d’hygiène sans oublier la sécurité, propreté, petites réparations, inondations. Des équipes seront aussi installées au niveau de toutes les stations de Brt ou Ter. Les marchands ambulants et Tabliers seront recensés et recevront des produits selon leurs actives.
Pour finir, sa réponse à la grande question à un million que tout le monde se posera, «Tout le monde me dira oui mais d’où viendra l’argent pour financer ce projet ? Eh bien la réponse coule de source. Pendant cinq ans, tous les fonds provenant du gaz et du pétrole serviront à financer cette politique d’emploi, des jeunes en particulier. La solution est là, le reste est une question de volonté politique» achève-t-il.