Pour l’histoire, c’est en 2008 que l’État du Sénégal est sorti de la gestion des ICS. La société a été restructurée et privatisée à la suite de difficultés financières considérables et n’était plus en mesure de faire face à ses obligations (paiement des dettes aux institutions financières, aux prestataires et aux fournisseurs). La dette totale de la société était de 256 milliards de FCfa et il fallait la restructurer, afin que l’entreprise soit en situation de repayer la dette.
Dans le communiqué qui nous est parvenu, les ICS étaient confrontées à des difficultés tenaces, depuis des années déjà, devenant ainsi insoutenables, à partir de 2012, notamment. La Cellule communication des ICS a fait état d’un risque de dépôt de bilan qui planait sérieusement, depuis l’effondrement des revenus. Ces difficultés ont amené les autorités à procéder à l’ouverture d’une partie du capital. La trésorerie de l’entreprise s’était dangereusement détériorée. Conséquence les dirigeants du Sénégal ont dû recourir à des investisseurs, aptes à financer la restructuration, disposés au préalable, à éponger une dette colossale.
En 2014, Indorama a réussi à relancer l’activité des ICS, (rien que ça c’est un exploit étant donné la situation de la société lors de l’acquisition). C’est grâce aux capacités financières et techniques propres que le groupe Indorama a réussi à redresser les ICS. En août 2014, le groupe Indorama, nouvel investisseur et aujourd’hui premier producteur d’engrais d’Afrique Sub-saharienne, a eu le courage d’investir ses propres capitaux afin de sauver les Industries Chimiques du Sénégal qui cherchaient en urgence un repreneur capable d’éponger les dettes et de relancer l’activité de la société.
Le groupe Indorama, de par son investissement et ses engagements (notamment à éponger la dette des ICS auprès des institutions financières et des fournisseurs impayés), est devenu l’actionnaire majoritaire des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), dans un contexte difficile et particulier, où les performances de l’entreprise étaient négatives, les usines étaient quasiment à l’arrêt et la société fortement endettée et au bord de la faillite.
La gestion optimale du groupe Indorama a permis de reconstituer progressivement le capital de la société avec des économies d’échelle apportées par la société mère et l’investissement constant dans l’entreprise ces dix (10) dernières années. Les accords préexistants/en vigueur entre ICS et le gouvernement du Sénégal ont perduré et Indorama a adopté un plan ambitieux pour réorganiser l’ensemble des activités minières et industrielles avec un apport et investissement immédiat de 135 milliards de FCfa.
A ce jour c’est plus de 400 milliards de FCfa d’investissement afin de relancer et optimiser l’activité minière et industrielle (maintenance globale, changements de certains systèmes, achats de pièces de rechange etc.), d’investir dans de nouveaux actifs (tels que la construction d’une centrale électrique) et de repayer toutes les dettes.
Grâce à cette gestion rigoureuse et ces investissements massifs, aujourd’hui les ICS sont en mesure de verser des dividendes à tous les actionnaires. En 2014 les usines étaient quasiment à l’arrêt, elles étaient opérées à près de 20% de leur capacité contre plus de 80% en 2023, soit 4 fois plus grâce aux investissements effectués et à la bonne gestion.
Forte contribution à l’économie nationale
La reprise et la bonne exploitation de ces importants gisements de phosphates contribuent depuis positivement à la performance de l’économie sénégalaise. L’engagement d’Indorama dans la création de valeur pour ses parties prenantes et l’économie sénégalaise est visible. Les Ics sont la seule entreprise minière qui transforme le phosphate au Sénégal. Les autres sociétés l’exportent à l’état brut. Les ICS sont la seule société qui valorise sa matière première au Sénégal. De ce fait ce sont des milliers d’emplois qui sont créés : direct 5000 et indirect (des milliers)
Emploi: 96% du personnel permanent est Sénégalais
Contenu local: c’est plus de 30 milliards de FCfa (année 2023) qui sont redistribués en achats et en services locaux qui créent à leur tour des milliers d’emplois.
Actionnariat: ICS est la seule société minière où l’État est actionnaire à 15%, dans les autres c’est 10%, ainsi elle reverse des bénéfices plus importants. Près de 40 milliards de FCFA en dividendes ces 3 dernières années.
Devises étrangères: Un des principaux fournisseurs de devises étrangères (numéro 1 ou numéro 2 en fonction de l’année).
Dettes fiscales: Il est à noter par ailleurs, que les ICS s’acquittent parfaitement de leurs taxes et charges fiscales et ne doivent à l’État aucun arriéré, contrairement à des propos fallacieux distillés de part et d’autre. Une simple vérification auprès des autorités compétentes, en charge des questions fiscales permet d’étayer parfaitement ce fait.
Synthèse de la rédaction