Par Modou Sarr
La petite enfance a été fêtée ce week-end dernier à Guédiawaye. C’est la première édition de la journée de la petite enfance, initiée par le conseil des acteurs et partenaires de l’enseignement privé (CAPEP) de Guédiawaye. Selon la marraine Awa Sy, la petite enfance, puisque est notre trésor.
Le conseil des acteurs et partenaires de l’enseignement privé (CAPEP) de Guédiawaye a organisé ce week-end passé la première édition de la journée de la petite enfance. Le thème retenu a été axé sur: » Civisme et sécurité des enfants « . La journée a été rythmée par des prestations et des activités des enfants devant les autorités, les personnels enseignants et autres invités. Selon les organisateurs de la journée, elle vise à faire la promotion et l’épanouissement de l’enfant.
Cette première édition avait pour marraine Awa Sy, Présidente du mouvement pour la revalorisation de la fonction enseignante. « La petite enfance, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est notre trésor. Elle constitue nos prunelles et requiert de notre part soins, délicatesse, attention, amour, protection, énergie. Mais au-delà de toute cette nécessité impérieuse, la petite enfance a tant besoin de notre génie.
En effet, à ce stade de l’enfance, de la tendre enfance, l’ingéniosité de ceux-là mêmes qui ont la lourde charge de préparer son avenir doit être au rendez-vous. Pour parler comme les pédagogues, l’enfance est une promesse d’homme. Et pourrons -nous ajouter la petite enfance en est l’embryon, j’allais dire la graine dont les maîtres, les maîtresses et les auxiliaires choisis dans la communauté pour l’accompagner en est le terreau», a soutenu Mme Fall Awa Sy.
D’après la Présidente des femmes de la Fédération Syndicale Mondiale Afrique Francophone, ces futurs hommes doivent être entretenus de la plus belle façon : avec des poches pleines c’est-à-dire un budget conséquent pour faire face aux exigeants besoins ludico-pédagogiques. » Mais également une tête pleine pour concevoir des apprentissages pertinents pour la formation de ces âmes sensibles et sans défense » a-t-elle renchéri. *
Abordant l’importance du thème, la marraine, d’indiquer que le thème cadre parfaitement avec les préoccupations de la communauté. « Leur assurer défense, protection et sécurité tout en les initiant aux indispensables notions de base du civisme. Actuellement notre école bat de l’aile du fait l’incivisme notoire de nos enfants. Et enseigner du civisme à cette catégorie d’enfants me semble pertinent quand on sait que quasiment la plupart des jeunes d’aujourd’hui sont irrécupérables en la matière » s’est-elle félicitée.