RAPPORTS FUTURS ENTRE …
Par Bébé Sow Le Havre
Le Sénégal va se choisir un nouveau Président de la République ce dimanche 24 Mars prochain. Nous l’invitons à capitaliser les points positifs répertoriés sous le magistère de son prédécesseur et de se montrer conciliant envers lui. Mieux, pourquoi ne pas chercher une complicité intéressée avec lui pour mieux accélérer le processus de développement de notre pays ?
Le cinquième Président du Sénégal a un énorme chantier à exécuter tant sur le plan économique, démocratique que du point de vue du respect des libertés individuelles et collectives. Ou encore sur le plan diplomatique. Toutefois, la valeur ajoutée dont le prochain Président de la République gagnerait à profiter auprès de son prédécesseur est relative à l’expérience que celui-ci a engrangée en matière de gestion d’un pays.
Cependant, logique pour logique, le prochain locataire du palais serait bien inspiré en capitalisant tous les succès de son prédécesseur. Je pense déjà à la diplomatie sénégalaise qui, malgré les coups que l’image du Sénégal a pris et qui sont liés aux événements politico-judiciaires ayant cours chez nous, eh bien cette image continue à resplendir.
Car, malgré le tourbillon pré-électoral dans lequel notre pays était plongé à un moment donné, le Président Macky Sall continue à jouir du respect et de la considération de ses pairs qui, à l’image du Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara lui a récemment tressé des lauriers en reconnaissant en lui les qualités d’un bâtisseur. Mieux, au-delà d’un simple appel à l’endroit de son successeur à jouer la carte de l’apaisement, nous estimons que celui-ci doit œuvrer à asseoir une complicité entre eux, dans l’intérêt supérieur de la nation.
Autre chose que le nouveau Président de la République doit pouvoir adopter parmi les qualités du Président de la République sortant, son esprit d’ouverture et de rassemblement, sa praticabilité et sa sociabilité faisant qu’il est presque adulé par tous les foyers religieux du Sénégal. Principalement les chapelles confrériques qui constituent un socle solide de notre bonne cohabitation et notre cohésion nationale. En procédant de la sorte, c’est le Sénégal qui y gagnerait.