Par Ibrahima FALL
L’annonce a été déjà faite, ce week-end, à Safco une localité située dans la commune de Tivaouane Peulh- Niague- Niacourab où le président du mouvement ‘’Mon Pays Mon Avenir’’, Ibrahima Cissokho, a déclaré officiellement sa candidature en vue de l’élection présidentielle de 2024. Il ambitionne d’apporter sa contribution en organisant une assise nationale entre le peuple et l’Etat pour trouver des solutions aux multiples problèmes liés au manque d’emploi des jeunes, l’immigration clandestine, l’accès aux denrées alimentaires de première nécessité, l’éducation, la santé, etc.
Surnommé ‘’l’espoir de toute une jeunesse’’, grâce à sa vision futuriste qui consiste à prendre en compte la préoccupation des populations, le leader du mouvement ‘’Mon Pays Mon Avenir’’, Ibrahima Cissokho, doit effectuer une tournée nationale auprès des chefs religieux, coutumiers, des personnalités porteuses de voix. Son mouvement est composé de parties politiques, de mouvements citoyens, d’associations de jeunes et de groupements pour leur expliquer la quintessence de l’élection présidentielle à venir. Selon lui, dans les plateaux télévisés les politiques ne parlent que pour leur propre intérêt. Ils oublient souvent les problèmes des sénégalais afin d’y apporter des solutions idoines.
Faire le bon choix en vue de la présidentielle en 2024 est une nécessité pour lui; «car la plupart des candidats déclarés certains d’entre eux n’ont rien fait dans leurs quartiers même où ils résident avant de prétendre devenir président du Sénégal».
Le mouvement ‘’Mon Pays Mon Avenir’’ est représenté dans 11 régions sur les 14 et même dans la diaspora. «Nous travaillons dans une dynamique de remporter l’élection présidentielle au soir de 2024 », a relevé Ibrahima Cissokho qui a effectué beaucoup d’actions sociales notamment des financements aux femmes avec des formations leur permettant d’être autonome. Entre autres actions, on peut citer les consultations gratuites, les formations destinées aux jeunes en pâtisserie; ce qui a permis à un bon nombre de bénéficier d’emploi. M. Cissokho et ses collaborateurs comptent organiser une tournée nationale pour conscientiser, sensibiliser les militants et les remobiliser afin qu’ils mutualisent toutes leurs forces vives pour relever le défi.
Pour cela, le leader du mouvement ‘’Mon Pays Mon Avenir’’ a fait état d’un programme inclusif qui consiste à impliquer toutes les parties prenantes, tous les corps confondus. «Il y a lieu que les gens puissent s’asseoir, discuter et trouver des solutions pour un Sénégal meilleur», souligne M. Cissokho qui préconise des assises nationales entre l’Etat et le peuple d’où vont découler des solutions; que ça soit du point de vue de l’éducation, de la santé, entre autres aspects importants de la société.
A son avis, le gouvernement qui sera mis en place doit tout faire pour que ça soit sa feuille de route pour un mandat de 5 ans. «Je suis sûr et certain que la population va contribuer à la recherche de solutions aux problèmes les concernant à travers le secteur informel, la santé, l’éducation, globalement », a insisté M. Cissokho. A cet effet, il estime que la gestion sera facile bien que les ressources sont limitées au Sénégal par rapport aux besoins des populations.
Au Sénégal, M. Cissokho pense qu’on a assez d’hommes intelligents et talentueux mais malheureusement il y a toujours des problèmes de santé, d’éducation. «Lors de covid-19, dans tous les plateaux que nous avions entendus on nous a parlé de 1 000 milliards et on nous avait parlé aussi du relèvement de plateau médical. Mais malheureusement, au moment où je vous parle, je n’ai pas vu cet aspect dans les dépenses publiques», a-t-il rappelé.
M. Cissokho a plaidé pour une remise de l’éducation nationale au public de même que le plateau médical au niveau de la santé. «Comme j’ai eu à le dire à l’entendre de mes propos il faut une Assise nationale qui rassemble toutes les sensibilités parce que l’immigration est clandestine est récurrente, depuis fort longtemps. Il y a beaucoup de projets et programmes politiques pour stopper ce problème qui sévit à travers l’Europe, notamment l’Espagne et l’Italie», a-t-insisté. Selon le leader du mouvement ‘’Mon Pays Mon Avenir’’, tant que le Sénégal continuera à importer les denrées de première nécessité leur coût va être plus cher parce que ça ne dépendra plus de l’État mais du marché international.
Dans notre pays, poursuit-il, on parle souvent d’État de droit mais on doit le pratiquer tous les jours; à commencer par les politiques, les dirigeants avant de l’appliquer au niveau des populations. «L’État de droit doit s’appliquer à tous les niveaux; du Président de la République à la base. Tout le monde doit au moins respecter la constitution qui est notre charte au niveau national. Il faut qu’il y ait entente parfaite à tous les niveaux pour que les sénégalais que ça soit à Dakar ou ailleurs, puissent être égaux. Le sénégalais qui est à Tambacounda ou bien en Casamance doit être au même niveau de citoyenneté», a-t-il ajouté.
A propos du pétrole et du gaz, il considère que la réalité en contrat n’est jamais figée. Un contrat est toujours négociable et c’est dans les clauses de tous les contrats. On met toujours une clause de négociation dans un contrat.