Par Ibrahima Fall
Le maire Mbaye Sène, parmi les Apristes de ladite localité, a une vision futuriste et se conforte de la qualité des ressources humaines au sein de la commune de Thiaroye Gare. Avec une équipe municipale bien expérimentée, il est parvenu à poser des jalons considérables pour sortir la commune de l’ornière. À l’occasion de la finale de la zone de Thiaroye gare dont il est le parrain, le maire a profité de la tribune qui lui est offerte pour faire état de son héritage assez compliqué à la mairie.
Le maire de la commune de Thiaroye Gare a d’abord évoqué les difficultés liées à l’impraticabilité de la route 103.4 qui reste plus de 30 ans dans la précarité, l’effectif pléthorique d’élèves dans les salles de classe, l’absence d’administration digne de ce nom ,absence d’implication des commission dans la gestion de la mairie, l’absence de stade municipale, le manque de formation et de financement pour les femmes.
«Notre commune manque de tout», clame Mbaye Sène qui a profité du parrainage de la finale de la zone 5 pour partager avec ses concitoyens les maux dont ils sont confrontés. Il a cité l’enclavement de certains quartiers, l’environnement pollué, le manque d’infrastructures dans leur zone.
Cette année, le maire a augmenté les subventions destinées aux 14 Asc que polarise la zone. Le Stade Thiaroye va recevoir incessamment 10 millions de francs Cfa et la zone 5 aura 400 000 F Cfa. L’équipe championne a reçu 500 000 F Cfa et celle ayant perdu en finale 200.000 F Cfa. Aussi, pour l’équipe championne en cadet a été récompensé avec un montant de 250.000 F. Suite à la finale de la zone, 16 jeux de maillots et deux grands trophées avec une forte enveloppe financière pour l’organisation de ladite manifestation sportive.
Face à la presse, le maire a fait comprendre que d’autres actions d’envergure sociale ont été réalisées. Il a listé notamment la réhabilitation de la route 103.4 qui, depuis plus de 30 ans, constituait un véritable casse-tête pour les concitoyens, le tronçon Yeumbeul- Thiaroye qui était l’épicentre des embouteillages.
Aujourd’hui, s’est réjoui M. Thiam, les inondations sont un vieux souvenir car des moyens consistants ont été mis à la disposition des populations pour alléger la souffrance dont elles étaient confrontées. Les groupements de femmes sont appuyés pour leur autonomisation. Et, elles sont impliquées dans les commissions pour la gestion participative de la mairie.