Cheikh S. NDONG
Une cérémonie est prévue, le dimanche 24 juillet à Taiba Ndiaye à partir de 16 HEURES en présence de personnalités Etatiques, religieuses et coutumières, en hommage à M. Alé Lô, ancien maire de Taïba Ndiaye et Vice-président de l’Assemblée nationale. Suite à sa récente nomination par la Ligue musulmane européenne comme ambassadeur de la paix, pour cette institution, cette initiative vise à encourager son engagement pour le développement économique et social durant plusieurs années.
Présenter l’islam sous sa forme originelle, une religion de paix et de respect de toute l’humanité. C’est l’objectif de la Ligue européenne des musulmans (également appelée Ligue musulmane européenne-EML) qui a fêté le douzième anniversaire de sa création. Elle a été enregistrée, en effet, le 10 mai 2010 auprès du gouvernement italien, du ministère des Finances et plus tard auprès du gouvernement suisse dans le canton de Berne.
Au fil du temps, elle a obtenu une plus grande reconnaissance, comme l’inscription au registre de transparence de l’Union européenne le 4 janvier 2012, avec la relative possibilité d’accéder au Parlement européen. Elle a ensuite été inscrite au registre du Conseil des affaires sociales des Nations Unies. Depuis lors, l’EML a été invitée à New York pour les différentes assemblées tenues à l’Ecosoc, le Conseil économique et social des Nations Unies, un organe institutionnel qui a la compétence principale sur les relations et les questions économiques, sociales, culturelles et éducatives internationales. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si en 2016 le Conseil de l’Europe basé à Strasbourg qualifiait l’EML d’expert en matière de prévention de la radicalisation.
Afin de rendre son action diplomatique plus efficace tant sur le plan culturel que stratégique, l’EML a favorisé la naissance de l’Académie internationale d’action diplomatique (IADA) à laquelle participent des personnalités du monde de la culture, des institutions et des représentations diplomatiques et académiques. Dr Alfredo Maiolese est le président de l’I.A.D.A. tandis que Dr Enrico Gervasoni en est le directeur. Le succès et l’appréciation du travail de l’EML sont tels qu’il y a quelques années, la décision a été prise d’étendre l’initiative de l’ambassadeur de la paix dans le monde entier. Ce qui s’est traduit par des invitations et des réunions avec divers gouvernements au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique, Amérique et Océanie. La Ligue musulmane européenne compte actuellement des ambassadeurs de la paix dans plus de 61 pays.
Dans la perspective de l’après Covid-19, elle entend redonner confiance et espoir en s’appuyant sur ses structures opérationnelles: l’IADA, le Conseil international pour la coopération et la paix (Iccp), Contrôle éthique et transparence (Halal) et l’Académie internationale des études islamiques (IAIS). «Certains de nos médiateurs et stratèges les plus efficaces sont des musulmans convertis issus de milieux laïcs ou de confessions différentes, tous convaincus de ce que signifie être européen», explique le président de la Ligue musulmane européenne, Alfredo Maiolese. «Leur perspective est enrichie par l’expérience d’autres musulmans de première et deuxième générations qui apportent une richesse de points de vue et d’expériences. Nous avons maintenant un collectif de membres confiants dans la promotion de notre foi auprès d’un public plus large qui a souvent et naturellement confondu l’Islam et sa culture», dit-il. «Cependant, notre philosophie de paix et de tolérance nous a conduits à des relations productives avec nos cousins chrétiens et juifs et avec les membres d’autres confessions», ajoute-t-il.
Sous la direction du Dr Enrico Gervasoni, conseiller stratégique de l’EML et consultant pour les relations internationales et auprès du Saint-Siège, un processus a été lancé qui ramène l’EML en tant que protagoniste de la paix et du développement dans les relations internationales en activant la « Coopération avec les Peuples, les Etats et les Religions». Ainsi, au-delà du dialogue interreligieux, il s’agit selon M. Gervasoni, de développer pleinement une diplomatie d’action en stipulant, à la suite de rencontres ponctuelles, des accords avec l’Etat, les Institutions religieuses et académiques des différents pays.