Dans cette affaire d’accusation de viol et de menaces de mort portée à l’encontre de l’opposant et du leader de Pastéf Ousmane Sonko par la masseuse Adji Sarr, deux évidences ont été relevées par l’opinion publique de manière générale. L’impossibilité de l’établissement du viol et un complot ourdi par les tenants du pouvoir politique en place.
La présidente nationale du mouvement des femmes de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail ( ACT) Mme Khady Ba a d’abord attiré l’attention sur les artifices de l’Etat à vouloir détourner la conscience des sénégalais sur la crise sanitaire aigue et les difficultés socio- économiques du pays. D’autre part, la présidente nationale du mouvement des femmes de l’ACT a aussi voulu édifier sur le fait que c’est une femme, Adji Sarr, qui a été instrumentalisée. Elle a fait comprendre « Lorsque les organisations féminines se sont engagées pour lutter contre les sévices contre les femmes et principalement le viol, c’était pour leur défense et le recouvrement de leurs droits. Cependant, la criminalisation du viol ne devrait pas être une loi préméditée, pour briser de manière illégale et injuste, des citoyens non coupables ».
Mme Khady Ba, longtemps aussi à l’avant-garde des mouvements de femmes du pays, a appuyé la sonnette d’alarme « Certaines organisations de femmes ne devraient pas tomber sous le coup de la manipulation. Il ne faudrait surtout pas que l’esprit de la loi sur la criminalisation du viol soit biaisé et utilisé à des fins tendancieuses».
Mohamed El Amine THIOUNE