Par Ch. Seck NDONG
L’Ecole nationale de formation maritime (Enfm) et KMI (Korean maritime institut) ont tenu un atelier, hier, pour voir comment contribuer à développer la capacité de maintenir la vie autonome. Il s’agit pour eux de passer par la formation et les compétences en matière de sécurité et de gestion des navires. Au cours de cette rencontre, des spécialistes ont évoqué la problématique du nettoyage des fonds marins.
A travers le projet de don de navire, les acteurs du secteur ont sélectionné «un navire donateur» selon l’espoir du pays bénéficiaire parmi les navires de pêche réduits. Ils ont effectué un «travail de réparation optimisé» qui répond aux exigences de l’agence d’inspection du pays bénéficiaire(ANAM). Le représentant du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime du Sénégal, a d’abord apprécié positivement la coopération avec la Corée notamment à travers le projet KMI qui constitue une continuité.
Ce projet a permis aux apprenants d’effectuer des voyages, des stages d’imprégnation et d’intégration en République de Corée. Il permet de pouvoir faire la différence. Des groupes de dix stagiaires sont envoyés là-bas depuis deux années maintenant. Cette année devait être la troisième mais malheureusement avec la pandémie, on n’a pas pu. Au total, dix stagiaires parce que ce sont les mêmes qui sont repartis suivant des programmes qui s’enchaînent. La cérémonie a été marquée par la note clé de Dr H.P. Hong (Directeur de Cermarpe): «les réalisations et l’importance du don de navire et des projets d’éducation et de formation par la Corée».
Le directeur de l’Ecole nationale de formation maritime, Babacar Faye, a soutenu qu’il s’agit aussi de contribuer à l’amélioration de la capacité de nettoyage des zones de pêche dans les eaux côtières sénégalaises en utilisant le navire-école et à la conservation des ressources halieutique de l’Afrique de l’Ouest. «Nous avons considéré qu’il y a dix qui ont profité des formations dans le cadre du projet de la succursale de KMI au niveau de l’Espagne», a-t-il précisé. Selon lui, la formation pratique est majeure dans le domaine des activités maritimes. Il faut y aller et à ce niveau, M. Faye a indiqué que le résultat est là, visible. Dix (10) sénégalais ont pu bénéficier de ces en Corée.
Et, le modérateur de cet atelier de restitution sur les travaux du bateau Djender, un navire-école qui est le fruit de la coopération entre le Sénégal et la Corée, Talibouya Aïdara, a fait comprendre qu’actuellement il y a une forte pollution par les filets, les déchets plastiques, entre autres. Ce qui crée beaucoup de problèmes dans le fonds marin, des déboires à l’endroit des acteurs de pêche, mais fatigue surtout les habitants des océans, c’est à dire les poissons, fruits de mer et autres; parce que l’habitat de ces espèces est envahi par ces déchets.
Ainsi, dans la phase 2 du projet de renforcement des capacités, un programme de formation a été mis en place pour optimiser les capacités de navigation et de gestion du navire des membres d’équipage formés de l’institution bénéficiaire (Enfp). Après la fin de la phase 2, un autre programme de formation a également été mis en œuvre pour soutenir les «capacités d’autogestion».