L’Ong Brooke, leader dans le bien-être des équidés de trait (chevaux, ânes et mulets), s’active dans nos pays avec beaucoup d’égard pour les animaux à tractation. En collaboration avec la Gouvernance de Dakar, elle a organisé, ce mercredi, un atelier de vulgarisation de l’arrêté interministériel portant réglementation du transport par des véhicules à traction animale.
L’organisation non gouvernementale Brooke a tenu à la mise en place d’un dispositif juridique pour les usagers des équidés de trait. Les dispositions de l’arrêté initié par les trois (3) ministères, à savoir le ministère des Transports, le ministère de l’Elevage et des Productions animales, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, portent sur la réglementation du transport par la traction animale.
Le directeur régional de l’ONG Brooke, Emmanuel Bouré SARR, a indiqué que la structure qu’il dirige a fait une large sensibilisation pour s’assurer que les propriétaires des équidés et des utilisateurs sont informés des dispositifs de l’arrêté en vue de son application sur le terrain. Dans ledit arrêté justement, figure l’âge du cocher, le poids du chargement, le nombre de clients qui doivent être sur la charrette, les normes portant sur la signalisation, entre autres. Son application va permettre de résoudre la question de sécurité et de réduire pas mal de problèmes. Concernant le livret sanitaire des équidés, M. SARR a relevé des manquements relatifs à la méconnaissance des textes et comment s’y prendre.
Ainsi, adjoint au Gouverneur de Dakar chargé de l’Administration, Modou Ndiaye, a fait état de l’absence de chiffres au niveau national sur le nombre de livret sanitaire disponible, un défaut de démultiplication des formations axées sur les services techniques à la base, une faible implication des mairies pour l’application de l’arrêté, un manque d’informations sur les assurances en cas d’accidents. A son avis, l’arrêté consiste à protéger les équidés et à mettre fin aux maltraitances, avec des cochers qui ne connaissent pas souvent le code de la route et qui causent beaucoup d’accidents et d’incidents sur le terrain.
On assiste souvent, impuissants, à des cas de maltraitance, d’accidents de chevaux victimes de surcharge de marchandises. En cette période hivernale, des cas d’électrocution sont souvent signalés. La liste est si longue qu’elle ne peut être exhaustive. Pour un meilleur comportement vis-à-vis des chevaux, les acteurs concernés notamment les propriétaires de charrettes, les forces de défense, les autorités administratives, territoriales et locales ont pris part à cette rencontre tenue à la Chambre de Commerce de Dakar. Les participants à l’atelier ont décidé de prêter attention au sort des chevaux et autres animaux à tractation qui en souffrent jusqu’ici et surtout dans les villes.