Le drame qui est survenu dans une auberge située dans la commune de Malika continue de susciter beaucoup d’indignations et de frustrations au sein des riverains désemparés de Malika plage. Ces derniers ont décidé de mettre sur pied un collectif sur pied afin de s’ériger en bouclier pour éradiquer ce mal qui défraie la chronique. Ici, la vente de boissons alcoolisées est courante et constitue une source d’insécurité.
Dans la commune de Malika, l’installation massive des auberges clandestines et la vente illicite de boissons alcoolisées qui coulent à flots. Les populations exigent la fermeture immédiate de ces endroits où se développent des pratiques mal saines à quelques encablures de la cité religieuse dénommée Ngadiaga. Elles interpellent les autorités pour qu’ils réagissent très vite et sans délai. Si non, déclarent-elles, d’autres stratégies draconiennes seront prises pour éradiquer ce mal qui hante le sommeil des populations. C’était un cours d’un point de presse tenue dans leur localité.
Une situation très préoccupante et invivable pour ces populations de cohabiter avec les auberges et la vente de boisions alcoolisées qui continue de faire monnaie courante au niveau de Malika plage. Elles trouvent que c’est déplorable et alertent les chefs religieux, coutumiers, les imams, notables et délégués de quartiers. Le porte-parole du collectif a exprimé la volonté de ses collaborateurs à mettre fin à ce phénomène qui est en train d’atteindre des proportions inquiétantes et qui tardent à être solutionnées.
Le collectif, en collaboration avec les mouvements de ‘’Malika d’abord’’ de Malcom Fall et de ‘’liberté’’ du président Serigne Ba, compte mutualiser toutes leurs forces pour mettre fin à cette situation. «Malika est une ville religieuse. Nous n’accepterons pas l’installation d’auberges qui n’ont pas de papier, qui ne répondent aux normes requises; ces bars clandestins sont en train de causer une insécurité galopante dans notre localité où les agresseurs sont en train de dicter leur loi», a fulminé le délégué de quartier Assane Sow.
Ainsi, M. Sow et ces concitoyens exigent la fermeture de ces auberges et bars où se font des pratiques malsaines qui n’honorent pas la cité religieuse. Ils interpellent les autorités administratives et locales à réagir pour éviter l’irréparable. Si non, ils n’écartent pas d’autres stratégies de lutte telles que des marches pacifiques pour dénoncer cette situation.
Ibrahima FALL