Le ministre de l’Elevage et des Productions animale, Samba Ndiobene Ka, dit être particulièrement heureux de lancer, hier, à la sphère ministérielle du 1er arrondissement de Diamniadio, un des symboles de l’ambition du Président de la République, Macky Sall, pour l’émergence du Sénégal. Le projet financé par la FAO est destiné à l’assistance d’urgence aux éleveurs transhumants particulièrement affectés par les effets de la covid-19.
Au nom des populations bénéficiaires et des responsables des organisations d’éleveurs, le ministre a remercié sincèrement la FAO, pour cette remarquable contribution à la mise en œuvre de l’ambitieux Programme de Résilience économique initié par le Chef de l’Etat, afin de soutenir les différents secteurs d’activités économiques qui ont subi de pleins fouets les effets de la pandémie de covid-19, qui a secoué le monde.
Le lancement a eu lieu en présence du Représentant et coordonnateur sous- régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, des membres du Staff de la FAO Dakar, des membres de la coordination du département de l’Elevage, des représentants des organisations professionnelles d’élevage, entre autres participants.
Cet appui de la FAO, qui concerne 3000 éleveurs qui recevront chacun un appui de 50 0000 F CFA pour un kit alimentaire, vient s’ajouter à une longue liste d’actions initiées par cette institution pour soutenir le secteur de l’Elevage du Sénégal.
Il en a cité quelques-unes, intervenues depuis sa nomination à la tête de ce département. Il s’agit d’abord de l’appui d’urgence de la FAO en 2019, pour le contrôle de l’épizootie de la grippe équine associée à la gourme, à travers l’acquisition de médicaments vétérinaires, de matériels d’enfouissement et des désinfectants pour les cadavres, et la sensibilisation/communication.
Samba Ndiobène Ka a fait état du Projet « Soutien au Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA) dans la lutte contre les zoonoses et le renforcement de la santé animale en Afrique » , qui a efficacement contribué à la réalisation des missions dévolues à mon départ dans le domaine de la santé animale et plus particulièrement dans la mise en œuvre de l’approche one health (OH) prônée par l’alliance tripartite OMS, OIE FAO, à travers, entre autres, la formation des agents à la réalisation des prélèvements, l’utilisation du « Vgtropics et Vgtropics OH , la surveillance épidémiologique des maladies animales et des zoonoses, les études sur les chaînes de valeur animales (volailles, bovins, petits ruminants, porcins), la formation des agents des abattoirs en inspection de viandes, etc..
Selon le ministre en charge de l’Elevage, la liste est loin d’être exhaustive et l’engagement de la FAO pour accompagner mon département pour une promotion durable des cultures fourragères et pour l’élaboration du Programme national de Développement intégré de l’Elevage du Sénégal retient particulièrement mon attention. «Comme vous devez le percevoir, un tel partenaire ne pouvait être insensible aux difficultés des éleveurs », a-t-il souligné.
Ainsi, Face à la pandémie de la Covid-19 qui, au-delà de la crise sanitaire provoquée, a eu des conséquences sur tous les secteurs d’activités économiques, la FAO a élaboré un plan de réponse avec des actions qui s’inscrivent dans le court terme et d’autres dans le moyen et long terme.
Cheikh S. NDONG