Face à ces mesures, les sociétés d’embouteillage d’eau ont salué ces mesures qui favorisent la protection de l’environnement. Selon Eugène Ndiaye, le Directeur général de la Casamançaise, des discussions supplémentaires et constructives sont souhaitables afin d’approfondir ces questions et des échanges approfondis entre les industriels, les chercheurs, les politiques, les administratifs.
Selon lui, cette loi est incontestablement nécessaire au sens où il faut combattre le plastique : “ Il s’agira de commencer à le rendre moins nuisible et savoir l’éliminer à terme. Mais pour en arriver là, il faut investir dans la recherche et le développement. Une fois qu’on aura trouvé une solution, un processus de migration d’un produit polluant comme le plastique à un produit non polluant devra être mis en place. Il y a cependant des étapes à franchir graduellement. Il faudrait donc disposer d’un planning et répondre à des objectifs,’’ dira-t-il.
Sur le régime de consignation, Eugène Ndiaye souligne que consigner une bouteille quand c’est pour la réutiliser peut être une bonne chose. Il en est ainsi des bouteilles en verre. Cependant consigner une bouteille en plastique de 0,5, de 0,6, de 1,5, de 10 L, ne peut se faire qu’à partir du moment où nos chaînes de production peuvent les reconditionner, alors que ce n’est pas le cas.
Le Directeur général de la Casamançaise souhaite un partenariat public-privé :
“Les industriels ne peuvent seuls assurer la production de bouteilles en plastique, leur distribution, leur collecte, leur reconditionnement, et enfin leur destruction. Un partenariat public-privé, avec des sociétés privées spécialisées dans la collecte et/ou le traitement des déchets paraît une solution à envisager. Nous, industriels, sommes partie prenante de la recherche d’une alternative au plastique et devons mettre ensemble nos efforts afin d’atteindre cet objectif d’État.”
Ch. S. NDONG