Les derniers événements en cours à Dakar sont marqués par des insanités, calomnies et injures contre la Première Dame du Sénégal. Il ne faudrait ni répondre par des insultes, ni par des attaques. Simplement, excusez ces détracteurs, non pas par faiblesse coupable, ni par peur de subir la foudre de ces calomniateurs, mais simplement pour refuser de tomber dans le piège d’un débat puéril, dépouillé de bon sens et de raison.
Mon amitié fraternelle et ma proximité avec elle m’imposent de témoigner publiquement le rôle immense qu’elle accomplit chaque jour pour le Sénégal. J’en suis un témoin oculaire. Elle a aidé des milliers de personnes à retrouver une santé perdue, souvent désespérée. Elle a aidé des centaines de sénégalais à accomplir des opérations très coûteuses. Aux frais de sa fondation. Elle a éclairé plusieurs centaines de villages, de coins perdus du Sénégal oubliés par soixante ans d’indépendance. Elle a permis à milliers de familles sénégalaises d’avoir un lieu décent pour les besoins naturels. Elle a construit une école moderne d’enseignement religieux. Elle a aidé beaucoup de familles à se nourrir, se vêtir… S’il y a une première dame que l’histoire retiendra de par ses actions immenses, c’est bien elle. Dans ma prime jeunesse thièssoise, je me souviens que c’est la Fondation Danielle Mitterand, du président français du même nom, qui venait distribuer des cahiers à des écoliers de la cité du rail…
Elle pouvait être entre deux avions et faire le tour de la planète pour du shopping, fréquenter les grands palaces parisiens et s’enrichir en achetant des châteaux à travers le monde. Elle n’ a rien fait de cela, et a préféré continuer sa vie de femme modeste, au foyer pour accompagner son mari, dans la plus grande modestie et la sobriété, avec une proximité sans égale avec les sénégalais et les sénégalaises. Servir le Sénégal, sa fondation, a sillonné le pays pour faire du bien et apporter le bonheur aux populations. Des milliers de nos compatriotes écrivent chaque mois à son adresse pour lui demander soutien et assistance. Elle donne tout et ne garde rien pour elle. Bien sûr, j’entends d’ici ceux qui diront qu’elle distribue de l’argent public. Le Président Macky Sall dispose de fonds politiques et divers moyens financiers licites et peut l’appuyer. Elle pouvait utiliser cet argent pour narguer son peuple. Elle ne l’a jamais fait. Bien au contraire, elle donne, donne et ne garde rien pour elle. Cette grande dame que l’Afrique tout entière nous envie, mérite respect et considération. C’est une femme au foyer, pieuse qui ne rate aucune prière et prie constamment pour le Sénégal.
C’est une amie et une soeur qui a tout mon soutien et ma considération. Notre relation n’est ni liée par le pouvoir, ni pour des intérêts marchands. Je ne bénéficie d’aucun décret de son mari, je suis membre bénévole de sa fondation et je ne gagne pas de marchés publics au Sénégal et ne touche aucun salaire du gouvernement. Donc je suis très à l’aise pour m’exprimer quand c’est le moment de le faire.
C’est une très grande dame qui a le cœur sur la main. Et elle n’était pas du tout obligée de se casser en deux pour aider nos compatriotes dans le besoin. Quotidiennement, elle ne cesse d’exhorter son époux de Chef de l’État à penser au peuple pour chaque acte qu’il pose. J’en suis un témoin. Elle a fait et continue de faire d’énormes sacrifices. Nous devrions tous la respecter pour cela. Merci Adja pour tout ce que vous faites…
El Malick SECK (Journaliste, homme politique et conseiller municipal à Thiès)