Le président de la République Macky Sall a présidé ce vendredi la cérémonie de clôture de la réunion du comité de haut niveau sur la paix et la sécurité dans la zone Uemoa. Rencontre qui s’est tenue à Dakar. En marge de la rencontre, le Président de la commission de l’Uemoa a livré un diagnostic pas très reluisant de la situation.
L’insécurité qui sévit dans certains pays membres de l’Uemoa, suscite l’inquiétude des autorités étatiques. C’est dans ce contexte que s’est tenue cette 4ème réunion du Comité de Haut niveau sur le chantier de la paix et de la sécurité. Cette rencontre qui s’est tenue au centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio a été présidée par le président de la République du Sénégal, M. Macky Sall.
« Notre réunion se tient dans un contexte sécuritaire particulièrement préoccupant. Ce, au regard de la récurrence des attaques terroristes perpétrées au Bourkina Faso, au Mali, Niger, de l’extension de la menace terroriste vers d’autres Etats membres d’autres unions et du développement des activités connexes au terrorisme telles que l’extrémisme violent et les conflits inter communautaires, la piraterie maritime et la cybercriminalité », a déclaré Abdallah Boureima, président de la commission de l’Uemoa.
Il ajoute que les problématiques auxquelles sont confrontés les pays de notre espace communautaire mettent en exergue les limites des capacités opérationnelles des forces de défenses et de sécurité des Etats membres, ainsi que la persistance de la pauvreté, voire de l’extrême pauvreté que vivent les populations dans certaines parties de la région.
Le président de la commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima, a souligné que cette réunion se tient dans un contexte sécuritaire particulièrement préoccupant au regard de la récurrence des attaques terroristes vers d’autres Etats membres de l’Union et du développement des activités connexes du terrorismes telles que l’extrémisme violent, les conflits intra et inter communautaires, la piraterie maritime et la cybercriminalité » déclare-t-il, avant d’ajouter : « Les violences notées au Burkina Faso, au Niger et au Mali, montrent l’extension de la menace terroriste vers d’autres pays de l’Uemoa.»
À cet effet, plusieurs remarques ont été soulignées par le président de la commission. « Les problématiques auxquelles sont confrontées les pays de notre espace communautaire mettent en exergue les limites des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité des Etats membres, mais aussi les persistances de la pauvreté, voire de l’extrême pauvreté que vivent les populations qui évoluent dans les régions de l’espace communautaire », affirme-t-il. Cette situation facilite les trafics de tout genre et constitue une source de graves préoccupations pour la sécurité des Etats membres de l’Union ainsi que pour les importants acquis réalisés en matière d’intégration sous régionale, selon le président de ladite commission.
M. Boureima souligne que cette situation constitue une source de graves préoccupations pour la sécurité des Etats membres de l’union ainsi que pour les importants acquis réalisés en matière d’intégration régionale. « Notre union doit accorder un effort élevé dans le prolongement des efforts des Etats concernés à travers notamment une coopération plus accrue avec les organisations régionales œuvrant en faveur de la paix et de la sécurité dans notre espace communautaire en particulier la Cedeao et le G5 Sahel », a souligné le président de la commission de l’Uemoa.
Il rassure que la commission a pris la mesure voulue afin que le mécanisme de veille et d’alerte soit opérationnel avant la fin de l’année en cours, contribuant ainsi à accroitre la capacité d’anticipations des crises et conflits. Il souligne aussi que l’adoption prochaine du plan d’action pour la paix et la sécurité dans l’espace UEMOA, « contribuera utilement à la consolidation de la paix et de la bonne gouvernance dans l’espace communautaire ainsi qu’à l’appui des Etats en situation de post conflit ou d’urgence humanitaire. »