C’est par ce que ce sont Aliou Sall et le Président Macky Sall qu’ils visent, et non Frank TIMIS, qu’ils ont fait l’impasse sur les blocs Sangomar Aoffshore profond et Sud offshore profond, que Wade, en 2011 avait donnés à Frank TIMIS.
Ils se sont tus quand Frank TIMIS traînait le gouvernement de Macky Sall au près du CIRDI, pour contester le non renouvellement de son contrat sur Sangomar offshor profond, pour l’attribuer à TOTAL, entraînant aussi la démission fracassante du Ministre de l ‘Energie de l’époque, Thierno Alassane Sall.
D’ailleurs, en rejetant TOTAL, Thierno Alassane Sall, n’a jamais dit si s’était pour autoriser le renouvellement du contrat de TIMIS, ou bien, si s’était au profit d’une quelconque autre multinationale!
Ce que l’on retient, c’est qu’il n’ avait jamais critiqué TIMIS dans ce dossier, alors qu’il était le mieux placé à le faire en soutenant la position du gouvernement.
Pis encore, personne n’a entendu, ni Thierno Alassane Sall, ni Abdou Mbaye, encore moins Mamadou Lamine Diallo, critiquer TIMIS pour avoir cédé ses parts dans Sud offshore profond à Cairn energy , de la même manière qu’il a faite avec Kosmos.
TIMIS n’est donc critiqué que pour avoir recruté Aliou Sall,en 2011, sur recommandation de ATEPA, Conseiller de Wade.
Mais Aliou Sall a eu le malheur d’avoir un frère qui est devenu, par la suite, Président de la République du Sénégal., en succédant à Wade.
Même lorsqu’il a démissionné de TIMIS, il continue de servir de bouc émissaire pour atteindre son frère Président de la République.
L’objectif politicien de nos détracteurs et des commanditaires du reportage de la BBC sont donc évidents.
La connivence entre multinationales et acteurs politiques dans l’opposition et certaines organisations de la société civile, s’est révélée au grand grâce à BBC qui a déclenché une opération médiatique de déstabilisation de notre pays.
Même des compatriotes bienveillants sont tombés dans leur piège qui, en demandant à Aliou Sall de démissionner de la CDC, qui, au gouvernement d’annuler son contrat avec TIMIS.
La CDC n’étant pas dans le secteur pétrolier, les fonctions d’ Aliou Sall en son sein ne sont pas en conflits d’intérêt dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal.
C’est donc lui chercher des poux dans les cheveux, que de lui demander de démissionner pour défendre son honneur devant la Justice.
Rien ne s’oppose à ce qu’il lave son honneur sans démissionner de ses fonctions.
L’aurait– il fait, nos détracteurs continueront à rappeler ses liens avec le Président de la République pour jeter le discrédit sur tout jugement qui lui serait favorable.
Lui demander de démissionner donc, c’est faire le jeu de ceux qui veulent déstabiliser notre pays à partir de celui qu’il pense le « maillon faible du pouvoir ».
Cet objectif est très évident chez ceux qui demandent l’annulation des contrats de TIMIS, tout en sachant que cela entrainerait l’arrêt des préparatifs de production du pétrole et du gaz prévue pour 2022 par KOSMOS et BP au Nord avec ses conséquences incalculables dans nos rapports avec la Mauritanie, mais aussi par Cairn, Woodside, et Far, au Centre-Sud de notre pays, dont une partie des blocs qu’ils ont mis en exploitation pour 2022-2026, a été cédée par TIMIS.
Ces gens veulent donc empêcher l’entrée du Sénégal dans le club des producteurs de pétrole et de gaz dès 2022, tout en le plongeant dans une période déstabilisation aux conséquences inimaginables, pour permettre à d’autres multinationales de se positionner dans le pétrole et le gaz sénégalais.
Pour remplacer TIMIS, le britannique TULOW OIL qui avait contesté auprès du Président Macky Sall le contrat que Wade lui a octroyé, est en pole position parmi les autres Multinationales qui ont vu le pétrole et le gaz du Sénégal leur échapper.
Même ceux qui évoquent le rapport de l’IGE du 21 Septembre 2012, pour fonder la légitimité de leur revendication d’annulation de ces contrats, oublient que le contrat avec TIMIS en question était déjà signé par Wade en 2011, et Macky l’a fait entrer en vigueur le 19 Juin 2012, donc bien avant la sortie du rapport.
Et ceux qui se demandent pourquoi il y avait urgence de boucler la procédure de prise d’un Décret de validation du contrat de TIMIS, oublient le contexte tendu des rapports entre le Sénégal et KUMBA Ressources et Arcelor Mittal autour de l’exploitation du fer de la Falémé, causés par l’annulation unilatérale de contrats miniers par Wade.
Etait-il raisonnable pour le nouveau gouvernement d’en rajouter avec de nouvelles annulations, au lieu de chercher à sortir des contentieux hérités, et de gérer le futur au mieux des intérêts du peuple Sénégalais ?
D’ailleurs l’on semble ne pas savoir, qu’un rapport d’IGE n’est pas contraignant pour le Président de la République, et ne contribue qu’à son information dans sa gestion des affaires publiques. Il en fait l’usage qu’il juge le plus approprié.
C’est pour cela qu’il est ridicule de prendre le rapport de l’IGE pour récuser une décision du Chef de l’Etat.
C’est donc cette seconde option qui a prévalu et qui a permis au Sénégal de trouver un accord avec Arcelor Mittal qui lui a permis de régler son différend avec KUMBA Ressources, et de veiller à ce que les contrats pétroliers déjà conclus par Wade, puissent se dérouler sans entrave.
C’est ainsi que cette attitude nous a permis de pouvoir rentrer dans la cours des pays pétroliers des 2022, et de pouvoir exploiter le fer de la Falémé dès 2024.
Nos adversaires politiques et de la société civile, qui ont vu leurs criques de notre gestion des contrats pétroliers, gaziers et miniers, rejeter par le peuple aux Législatives de 2017, et particulièrement, à la Présidentielle du 24 Février 2019, ne sont pas encore sortis de leur «naufrage collectif », et s’accrochent au reportage de BBC, comme une bouée de sauvetage !
Il faut arrêter ces « naufragés de la Présidentielle du 24 Février 2029 » avant qu’il ne soit trop tard d’empêcher la déstabilisation du pays !