Le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (Fndaps) a organisé, hier, une rencontre d’échange avec le Réseau des Journalistes associés aux Questions agricoles. Suite aux présentations sur les orientations et missions du Rejaques, les principales réalisations financées par le Fndaps depuis son opérationnalisation, les participants à la rencontre ont échangé sur sur les projets en cours, notamment relatif au Don FIDA.
La rencontre a permis aux participants d’échanger sur l’environnement légal et réglementaire du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral, sur la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale (Loasp) et ses implications. Le Réseau des Journalistes associés aux Questions agricoles (Rejaques), indique son président Issa Touré, s’est engagé à travailler en partenariat avec le Fndaps, sur la base d’une construite à travers les besoins des acteurs à travers des fiches de projets et des appels à exécution.
Des prestataires de services public et privé accompagnent les acteurs des filières dans la réalisation ou la mise en œuvre de ces projets ou des différentes activités. Le Conseiller en communication, Malick Lô, a précisé que le Fndaps n’est pas dans l’action mais suit derrière pour s’assurer de la qualité du service rendu mais aussi des effets et impacts induits par le financement des services agricoles. Selon lui, dans toute dynamique de développement, le fonds est dans le financement des services agricoles.
Le responsable suivi-évaluation du Fndaps, Saïd Coly, a souligné que beaucoup de projets qui ont été financés. Certains sont finis, d’autres sont en cours d’exécution ou vont l’être incessamment. C’est important de discuter avec le réseau pour voir un peu, surtout dans le cadre du projet des échanges de bonnes pratiques relatif au Don du FIDA, il y a eu un recueil qui a été élaboré. Il serait bien que toutes ces bonnes pratiques soient diffusées à grande échelle. Pour cela, les dirigeants du Fndaps pensent que le meilleur canal se trouve être le Réseau des Journalistes associés aux questions d’agriculture, d’élevage et de pêche.
Le fonds accompagne actuellement 13 filières que sont riz, maïs, manioc, patate douce, oignon, tomate industrielle, banane ; mais aussi les autres filières notamment de l’élevage, le lait, les filières porcine, bétail viande, la pêche artisanale, etc. «Ce qu’on peut dire est que 70% des financements du Ptba est basé sur la structuration des filières», a souligné M. Coly. Dans le cadre du budget consolidé d’investissement, il est inscrit selon un budget qui varie entre 500 et 600 millions que l’Etat donne au Fndaps. Sur ce budget, une partie va au fonctionnement et une autre au financement des services agricoles.
Au-delà de cela, le fonds a aussi un financement de l’Uemoa pour les filières maïs et riz. Dans le cadre du programme de productivité en Afrique de l’Ouest (Ppoa), le Fndaps a eu un financement pour accompagner le transfert régional de technologies notamment pour six variétés de manioc et cinq variétés de patates douces. Aussi, il y a eu la formation des producteurs d’oignon sur les bonnes pratiques de production d’oignon de qualité. L’évaluation de ces projets a montré une augmentation du rendement de l’ordre de 32% mais aussi une augmentation des revenus issus de la commercialisation de l’oignon de l’ordre de 80% par rapport à la valeur de base.
Ch. Seck NDONG