Le Président de la Commission remettant le mémorandum au Ministre d’Etat Secrétaire Général de la Présidence
La revue 2019 fait apparaître une progression du taux moyen de mise en œuvre des réformes communautaires au Sénégal, qui passe de 76% en 2018 à 78% en 2019.
Le Président de la Commission de l’UEMOA M. Abdallah BOUREIMA, a remis au Ministre D’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, le mémorandum de la 5ème Revue annuelle des Réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA au Sénégal, ce jeudi 21 novembre 2019 à Dakar. Monsieur Mahammed Boun Abdallah DIONNE, qui a reçu le document des mains du Président BOUREIMA a été mandaté par son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, Chef du Gouvernement.
La remise officielle du mémorandum s’est déroulée à l’issue d’une cérémonie de restitution, à laquelle ont pris part plusieurs membres du Gouvernement sénégalais, et une délégation de la Commission de l’UEMOA conduite par son Président Abdallah BOUREIMA.
Dans son allocution pour la circonstance, le Président de la Commission tout en saluant les progrès enregistrés par le Sénégal a relevé toutefois, des difficultés dans la mise en œuvre de certaines réformes. Il en appelle à « une forte impulsion politique pour la bonne exécution des réformes et projets communautaires en vue d’engranger les gains de l’intégration régionale ».
Vue de la cérémonie de travail au Palais de la Présidence
Au total sur les cent treize (113) textes évalués, soixante-quinze (75) sont intégralement appliqués et vingt-trois (23) accusent une application partielle. Par contre, quinze (15) textes ne connaissent pas encore de début de mise en œuvre à la date de la revue.
Pour sa part, le Ministre Sénégalais des finances et du budget Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO a salué les impacts positifs induits par la revue annuelle, dans la modernisation des appareils étatiques à travers l’introduction dans leur fonctionnement de plus d’efficacité, de rationalité et de transparence.
Toutefois, reconnait-il pour le cas spécifique du Sénégal, « la lecture du mémorandum nous édifie sur les contraintes ayant fait qu’un gap de plus de 20% nous sépare aujourd’hui de l’effectivité de la mise en œuvre des réformes. Il convient, par conséquent, d’insuffler une bonne célérité à cette dynamique positive pour arriver le plus rapidement possible à mettre en œuvre la totalité des réformes et à boucler l’exécution des projets en cours ».
Dans cette perspective, les Autorités sénégalaise auront un regard vigilant sur les recommandations formulées dans le document à l’endroit des autorités étatiques et de celles de l’Union pour parvenir à cette effectivité a-t- il indiqué.