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vendredi, février 21, 2025
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Réserve communautaire du Boundou: Plus d’1,7 milliards de F CFA pour renforcer la résilience des communautés face aux changements globaux

Tambacounda: Plus d’1,7 milliards de FCFA, c’est le montant arrêté pour renforcer la résilience des communautés dans le cadre de la gestion de la Réserve communautaire du Boundou.

Le plan de gestion pour la période 2024-2033 vient d’être validé ce qui marque d’ailleurs un tournant face aux changements climatiques. Et pour ce faire, les coûts prévisionnels de la gestion de la réserve sont estimés exactement à 1 764 922 400 FCFA pour renforcer la résilience des communautés face aux changements globaux. Avec un cap sur les enjeux écologiques, transversaux et socio-économiques entre autres. Il s’y ajoute également l’implantation de 12.000ha pour la séquestration du carbone. Car, il faut souligner que le Boundou et sa réserve sont fortement impactés par le déficit d’accès aux services essentiels de base et par une faible capacité des populations à faire face aux changements climatiques.

Née de la reconversion de son ancienne zone de chasse, la Réserve naturelle communautaire (R.N.C) du Boundou est vaste de 120.000 kilomètres et s’enfonce dans la partie Sud/Est des deux départements de Bakel et de Goudiry. Elle couvre les communautés rurales devenues communes de Sinthiou-Fissa, Toumboura, Dougué et Koussan qui couvrent une vingtaine de villages, pour une population de plus de 6.000 habitants.

L’initiative, la première du genre, remet sur la table un deuxième plan décennal de gestion pour une implication effective de l’ensemble de ces collectivités territoriales. Pour Baba Sada Sow, un amodiataire et fils du terroir établi en France, a renoncé à faire venir des chasseurs qui selon lui, « exterminent nos animaux jusque-là où vivent les derniers spécimens. Alors que la réserve naturelle du Boundou est un site naturel important et représentatif de la diversité des milieux naturels sahéliens. Elle constitue un corridor entre le sahel et le Parc National de Niokolo Koba (PNNK) ».

Donc, une réserve qui accueille une biodiversité riche mais menacée dont les communautés ont la responsabilité de sauvegarder. Selon le maire de la commune de Dougué, Baba Ndiaye, par ailleurs président du collectif des maires du CORONA, « l’importance de cette initiative unique en son genre est à saluer en ce sens que la réserve est implantée au cœur du Boundou ».

L’Edile de Dougué de rappeler, « qu’un plan de gestion pastoral a été rédigé en 2017 afin de proposer des mesures pour assurer une utilisation durable des ressources pastorales. Cela avait permis la définition de parcours de pâturage, l’installation de clôtures ou encore l’encadrement de la cueillette de fruits sauvages (baobab et jujubiers) ».

Ainsi, ce nouveau document, a-t-il ajouté, « aura pour objectif de proposer des solutions pour gérer les conflits récurrents entre usagers (transhumants, éleveurs locaux, agropasteurs…). C’est pourquoi, nous nous félicitons du fait que l’aptitude du territoire de la réserve va améliorer la qualité de vie de sa population et créer de nouvelles opportunités économiques durables tout en réduisant la pauvreté ».

Mais, tout ceci va dépendre de l’amélioration du niveau de satisfaction des services essentiels de base et de la capacité de résilience à agir stratégiquement face aux changements climatiques.

Pour le Cdt Abdou Diouf, gestionnaire de la réserve du Boundou, la  validation de ce second plan pour la période 2024-2033, « va permettre de garantir la santé des écosystèmes à travers des actions communautaires de surveillance contre les coupes abusive tout en favorisant un développement local avec la mise en place d’infrastructures, d’équipements et de renforcement de compétence et d’actions citoyennes sur les services sociaux de base. L’éducation, la santé, l’agriculture ne seront pas en reste dans cette gestion communautaire de la réserve communautaire a fait savoir, le conservateur, Cdt Abdou Diouf. Il compte s’appuyer sur les stratégies des résiliences des communautés face aux changements globaux et l’accès aux services sociaux essentiels pour asseoir un développement territorial de ces populations locales. Un développement qui va leur permettre d’être moins dépendant avec en bonne place, l’exploitation durable des ressources comme les fruits forestiers.

Dans ce cadre, a souligné le Cdt Diouf, « les femmes ont dans ce cadre, été dotées d’unités de transformation et un appui dans la commercialisation. Et, les projets le plus en vue figure le reboisement pour un objectif de 50 mille arbres qui intègre le projet: un habitants un arbre lancé par le département de l’Isère en France. Des partenaires dont la délégation conduite la vice-présidente, Sandrine Martin en charge de l’équité territoriale, a été accueillie à Tambacounda dans la réserve. Ce qui leur a permis pendant 4 jours de toucher du doigt, les projets d’accès à l’eau et l’assainissement, la foresterie, entre autres secteur comme l’éducation ou les élèves ont tenu avec brio des olympiades ».

Il faut noter que le financement de ce nouveau plan de gestion de  la réserve pour la periode 2024-2033 sera assuré par le gouvernement du Sénégal à travers la direction des parcs nationaux, le département de l’Isère, la Fondation privée Collège Information Management System (Cims), les Fonds BIOPAMA, le PPI et l’Association Tetraktys. Soit plus de 100 millions par année à rechercher.

Pape Demba SIDIBE

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