Dans un communiqué, exploité par le site marocain Diplomatique, le département du Commerce a indiqué que depuis 2013, le gouvernement chinois a construit plus de 1.200 hectares d’îles dans les eaux internationales au large de sa côte sud-est, y compris “des dispositifs de défense aérienne et de missiles antinavires”.
Les 24 entreprises seront placées sur la “liste des entités” du département du Commerce, empêchant ainsi l’exportation de produits américains vers les entreprises chinoises. Les entités sanctionnées sont en grande partie des entreprises de dragage, de construction navale, d’infrastructure et de technologie.
Le secrétaire d’État Mike Pompeo a récemment intensifié ses critiques contre les revendications de Pékin sur les avant-postes dans la région. En 2016, le tribunal de La Haye a déclaré que les revendications de la Chine violaient le droit international.
Parmi les entreprises figurant sur la liste noire figure la société publique China Communications Construction Company, l’un des principaux entrepreneurs de l’Initiative chinoise “La Ceinture et la Route”, le programme mondial d’investissement dans les infrastructures de Pékin.
“La RPC ne doit pas être autorisée à utiliser China Communications Construction Company et d’autres entreprises publiques comme armes pour imposer un programme expansionniste”, a déclaré M. Pompeo dans un communiqué mercredi.