Compte tenu des difficultés liées à l’application du décret de 2011 qui créait la commune de Jawaay, le coordinateur du Cadre unitaire républicain, Diène Ndiaye, a fait état du problème de délimitation, de lisibilité du texte s’y afférent.
Le plus important pour lui c’est de poser le débat de s’en référer à la plus haute autorité de ce pays. Selon lui, une commune c’est des limites territoriales, une viabilité territoriale, une homogénéité des populations. De ce point de vue-là, il exhorte d’examiner de très près les limites de Jaxaay-Parcelles-Niacourab.
Les limites avec Keur Massar faisant l’actualité, le coordinateur du Cadre unitaire républicain (Cur) a fait savoir que celles de Jaxaay-Parcelles-Niacourab se posent à plus d’un titre. «Nous avons des limites à éclaircir avec Mbambilor concernant le quartier de Linguère qui juxtapose Sédima où il y a la question de la station Shell. Le même problème avec Tivaouane Peulh et fait l’objet d’un règlement», a relevé M. Diène Ndiaye. Selon ce responsable politique dans la commune, membre de l’Alliance pour la République (Apr), Jaxaay étant née récemment, il y a la nécessité de revoir ses limites pour qu’il y ait beaucoup plus de lisibilité sur le territoire.
Sur la question de la départementalisation de Keur Massar qui ne le «concerne pas», M. Ndiaye a précisé que le débat s’est posé en 2009, mais il ne veut discuter de ce problème en se considérant être de Rufisque jusqu’à preuve du contraire. «Tout compte fait, si c’est une décision prise par les hautes autorités, on la prendra comme telle. En ce moment je suis bien dans ma commune. Je n’ai pas de problème d’appartenance territoriale», a-t-il souligné.
Interpellé par les journalistes sur les prochaines élections locales à venir, l’ingénieur des pêches et de l’aquaculture, M. Ndiaye expliquera que la politique est un engagement citoyen, à la fois une aspiration collective et personnelle, une volonté de vie commune, de participation à la vie politique, socio-économique de la collectivité. De ce point de vue, une élection locale est un événement majeur pour un politicien. «Il faut l’attendre et rester dans la dimension politique. Quand les déterminants seront fixés. Le dialogue national est en train de se faire, le dialogue politique est en train de dérouler son agenda et c’est sur la base de ces résultats-là que le Président de la République prendra une décision», dit-il, sans vouloir donner une orientation alors qu’il reste encore des choses à confirmer bien qu’une date indicative est annoncée. Il ne serait être opportun, pour lui acteur politique, de faire des déclarations.
Par ailleurs, directeur des Industries de Transformation de la Pêche, M. Ndiaye ne veut pas faire une gymnastique politique car, «en politique, il faut vraiment être patient», pour ne pas se lancer dans des considérations politiciennes. A son avis, un des éléments essentiel pour un homme politique, c’est la patience. Il veut garder cette posture qui lui permet d’avoir un recul, une analyse plus fine de la situation pour éviter ainsi de créer des clivages au sein de la coalition Benno Bokk yakaar à la base.
Cheikh S. NDONG