Le Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad) a été le réceptacle de la Conférence internationale sur la dette et le développement durable, ce lundi 2 décembre. Une cérémonie présidée par le président de la République, Macky Sall, au cours de laquelle celui-ci a fait état des besoins d’investissements du continent Africain qui s’élèveraient à près de 150 milliards de dollars.
C’était en présence de Mme Kristalina Georgieva, Directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), de la vice-secrétaire générale des Nations-Unies, Amina J. Mohammed, Mme Zainab Shamsuna Ahmed, ministre des Finances du Nigéria, du président du Cercle des économistes, Jean-Hervé Lorenzi et, d’éminents dirigeants. Ainsi que de hauts responsables gouvernementaux, sans oublier les représentants d’organisations internationales, du secteur privé, du monde universitaire et de la Société civile.
Avec comme thème principal : ‘’Développement durable et dette soutenable, trouver le juste équilibre’’, le président Macky Sall, a tenu à saluer la présence des différentes parties prenantes de cette importante conférence évoquant en profondeur une question plus que jamais importante. Devant ce parterre mondiale, le chef de l’État a dit voir en l’actuelle situation, « une opportunité à saisir’’.
‘’Il nous faut investir, encore investir et beaucoup investir », a-t-il dit avec insistance. Tout en précisant qu’il s’agit là d’un endettement destiné à l’investissement et non à un fonctionnement, ce qui serait désastreux, selon lui. S’endetter oui, mais dans le but de promouvoir un développement durable. Une réponse ainsi servie par le chef de l’État Sénégalais à certains détracteurs de la « dette » ou de l’endettement du Sénégal et des pays Africains.
Le président Sall a parlé ainsi du continent comme d’un nouveau projet dont la réalisation et le développement dépendent, en partie, de la gestion responsable et de la question de l’endettement. « L’Afrique est à l’image d’un avion en bout de piste, prêt au décollage. D’ici 2050 la population africaine va doubler. D’où une réelle opportunité à saisir. Il nous faut investir dans les infrastructures physiques et immatérielles », a-t-il souligné lors de son allocution.