Par Oumar Ngatty Ba
Téne Toubab, village historique, est une des localités de la commune de Sindia (Département de Mbour). La piste latéritique reliant Nguékokh à Tassette traverse Téne Toubab peuplé de plus de 3500 âmes.
Cette piste est devenue impraticable surtout en cette période d’hivernage. Son état défectueux donne beaucoup de soucis aux automobilistes. Même si des travaux sont en train d’être effectués sur ce tronçon, les populations continuent de lancer un véritable cri de cœur. Au nom de ces dernières, Issa Guéne, conseiller municipal de Sindia et président de la commission agriculture et membre de la commission domaniale, a lancé un vibrant appel pour le bitumage rapide de cette piste.
A Téne Toubab, deux activités principales y sont pratiquées à savoir l’agriculture et l’élevage. Selon notre interlocuteur Issa Guéne, ce village compte 2 écoles primaires, un collège d’enseignement moyen et un lycée. Aussi, a-t-il évoqué l’insuffisance des salles de classes dans ce lycée. Sur le plan de la santé, cette localité dispose d’une case de santé. Cette structure sanitaire, a-t-il dit, est fonctionnelle. Aussi, il a indiqué que le bâtiment qui abrite cette case santé est vétuste et que l’ambulance est tombée en panne.
Sur le plan de l’hydraulique, Téne Toubab dispose d’un forage qui dessert près de 8 villages environnants. Selon M. Issa Guéne, ce forage jadis assuré par Asufor et Ofor a été transféré à Aquatec sur la demande de l’Etat. Et il a saisi cette occasion lancer un appel aux autorités pour que des solutions soient prises pour une meilleure gestion de ce forage.
Dans cette localité distante de 6 kms de Nguékokh les communautés (Ouolofs, Séréres et Peulhs) vivent en parfaite harmonie. Pour mieux asseoir un développement local dans la zone, a-t-il fait noter, une convention locale a été mise en place en 2009 pour la gestion des litiges et des projets. Pour la petite histoire, dans ce terroir, les colons y ont construit un puits réfectionné etuu bien protégé. Ce village historique doit son nom à ce puits que les autochtones ont toujours appelé « Téne Toubab ».