Aujourd’hui c’est Diaz, hier c’était Khalipha, Mbaye Ndiaye, Cissé Lo, Sonko, demain ce sera le tour d’un autre opposant redouté.
Tout ceci est connu et alimenté par le jeu des acteurs face aux enjeux de pouvoir.
Il y’a manifestement un problème d’élégance républicaine de la part des autorités administratives qui sont responsables et qui agissent à géométrie variable, car les ministres de l’intérieur, de la justice, ou encore les préfets ont le choix de l’action ou de l’inaction dans ces cas précis.
Mais le plus profond problème que nous avons c’est la qualité de notre démocratie des partis politiques qui encourage plus les intérêts partisans que l’intérêt républicain
Dans ce cas précis le conflit entre la loi et la légitimité populaire (électorale) est arbitré par l’autorité administrative au profit d’un parti et non de la volonté populaire.
Elimane H. Kane