L’honorable haut conseiller des collectivités territoriales Thérence Senghor a appelé hier les Sénégalais à prendre leurs responsabilités face à la décision prise par certains syndicats d’enseignants de s’impliquer dans le combat des partis politiques contre le report de l’élection présidentielle. Il pense que cette bataille n’est pas la leur.
’enfant est sacré car il représente l’espoir d’une famille entière dont le père et la mère. Si bien que tout ce qui peut contribuer à nuire à la réussite de l’élève envoyé à l’école doit être évité. C’est un postulat qui a été fait par Thérence Senghor, coordonnateur d’honneur des enseignants du département de Keur Massar et haut conseiller des collectivités territoriales. Il reconnaît que les enseignants ont certes le droit d’aller en grève dans le cadre de revendications d’ordre statutaire.
En revanche, il leur déconseille de porter les combats des politiciens qui, à ses yeux, ne sont motivés que par des intérêts partisans. C’est la raison pour laquelle, il a invité ses compatriotes à prendre leurs responsabilités face à l’égoïsme de ces politiciens qui ne font qu’utiliser le monde scolaire voire universitaire dans l’unique but d’obtenir des strapontins. « Nous devons tous faire la dichotomie entre le syndicalisme et la politique. Pour la simple raison que les parents d’élèves sont soucieux de l’avenir de leurs enfants surtout pendant ce contexte économique difficile dans lequel le monde s’englue de plus en plus » a-t-il indiqué.
Il en a profité pour rappeler à qui veut l’entendre les efforts impressionnants que le Président Macky Sall a fournis pour améliorer les conditions de vie des enseignants. Notamment, en termes de revalorisation de leurs salaires. Des acquis que Thérence Senghor croit savoir qu’ils n’ont jamais été obtenus par les enseignants depuis l’indépendance de notre pays. L’honorable haut conseiller considère que la voie la plus appropriée dans ce contexte pour régler les problèmes du Sénégal, c’est celle du dialogue et de la concertation sur les sujets majeurs qui interpellent notre pays.
C’est la raison pour laquelle, il a adressé de vifs remerciements au Chef de l’Etat qui, a-t-il souligné, a eu l’amabilité et la courtoisie d’appeler toutes les forces vives de la nation autour d’un dialogue qu’il souhaite fécond et fructueux avec l’objectif clairement affiché de maintenir notre pays dans la paix et la stabilité.
Khalil Fall Ebé