L’institut Confucius de Dakar a célébré le nouvel chinois qui est l’annonce d’un lendemain nouveau, ce samedi, à l’Ucad 2. Le directeur Mamadou Fall pense que les performances de la Chine, son exemplarité, doivent mettre les sénégalais à l’aise dans une coopération qui de plus en plus montre le droit chemin sur la scène internationale.
«Nos anthropologues, probablement vont nous expliquer, pourquoi dans la culture sénégalaise, le rat qui a sa réputation, un rongeur et un prédateur dans la culture chinoise, cet animal se transforme en un bel exemple de débrouillardise et de persévérance, a dit Pr. Mamadou Fall. Le directeur exécutif de l’institut Confucius croit que ce symbolisme est très significatif de la place centrale que la nature joue dans la culture chinoise. Et ça n’est pas un hasard. M. Fall pense que le symbolisme du rat est un symbole fort parce que «nous sommes dans une période où seul le travail paie et la Chine est en train d’en offrir un modèle exemplaire, c’est-à-dire montrer comment à force de résilience, à force de travail, on arrive à vaincre les obstacles les plus ardues».
«Entre 1980 et 2006, en l’espace de 25 ans, 800 millions d’individus ont été sortis de la pauvreté. C’est une performance inédite dans l’histoire de l’humanité. La Chine mérite d’être désigné comme exemple, un partenaire privilégié du Sénégal», a indiqué Mamadou Ndiaye, directeur de l’institut Confucius de Dakar.
A son avis, le Sénégal a son programme, ses enjeux et défis. Il croit que la trajectoire de la Chine peut permettre au Sénégal de gagner le défi de l’autosuffisance alimentaire, de l’émergence, du développement. «Un pays ne peut pas être émergent si les énergies collectives ne sont pas mobilisées, si la disciple n’est pas au cœur du modus opérande de tous les jours. La Chine est en train d’en offrir l’exemple», a relevé M. Fall. Face à la presse, le directeur de l’Institut Confucius a souligné qu’on pays ne peut pas gagner le pari de l’émergence si la discipline et l’engagement de tout un chacun n’est pas au rendez-vous par rapport aux enjeux essentiels; et la Chine est en train d’en offrir l’exemple.
Le nouvel an chinois est symbolisé cette année par le rat et le métal; «ce sont deux éléments, l’un de la nature et l’autre de la faune, qui montrent la place centrale de la nature dans la vie quotidienne». Selon le directeur, la Chine est un pays qui, en tout point de vue, mérite d’être cité en exemple comme une locomotive dans le cadre des relations internationales. M. Fall estime que le Sénégal ne s’est pas trompé en faisant de la Chine un partenaire privilégié de son développement économique et social.
Il a l’habitude de citer l’institut Confucius comme étant un des fleurons de la coopération entre le Sénégal et la Chine. «Dans le paysage public, vous voyez très bien la place qu’occupe le Grand Théâtre, le Musée des civilisations, et surtout le public sénégalais s’honore d’avoir dans cet espace des infrastructures de dernière génération qui sont l’œuvre de la Chine. On a moult raisons d’être enthousiastes dans la manière avec laquelle la Chine es en train d’accompagner le Sénégal», a rassuré M. Fall. La Chine, a-t-il ajouté, est le partenaire privilégié de 100 pays dans le monde. Et, cette performance a été réalisée en l’espace de 25 ans.
Le Chine sous ce rapport donne un exemple au monde à un pays qu’il y a quelques décennies, était un pays très pauvre et très arriéré. Aujourd’hui la Chine est à la pointe des technologies les plus avancés. La Chine est à la pointe de la reconnaissance faciale, à la pointe de la technologie 3 G. Elle a dépassé le seuil de 10 000 dollars de PIB par tête.