– Les institutions des nations-unies risquent d’être un jury de lamentations des politiques des agresseurs aidés dans la continuité des recherches de profits à toujours détruire la nature contre la valeur des vies humaines des protecteurs de l’environnement.
La participation du Sénégal aux différentes conférences des parties « COPs « dont celles évoquées agenda 21 – 22 est remarquable avec à son lot de requêtes essentielles pour un changement du système de gestion du climat et de la justice climatique
Il faut souligner que la journée que l’Océan a vu la présence et la qualité contributions des membres Copem-Greenmarines du Pool–Ecologie–Les–Verts –Pêche & Alternatives dans le plaidoyer mondial contre les « INN »,la pêche illégale, non réglementée, non déclarée, non contrôlée et illicite.
Les INN /UUA, un fléau mondial qui ne contribue pas à la sécurité voire à la souveraineté alimentaire.
Fort de cette prestation, le Gouvernement du Sénégal est interpellé à collaborer avec les institutions, les organisations non gouvernementales et tous les acteurs non étatiques pour construire les résiliences des populations vulnérables et particulièrement, les communautés côtières victimes des érosions côtières, l’avancement et le gonflement de la mer et de l’Océan, le dérèglement des trajectoires des ressources, et enfin la migration.
Si rien n’est fait en faveur du littoral atlantique Sud – Ouest, les établissements humains disparaitront du Maroc, en Mauritanie, du Sénégal, et en Sierra Léone d’ici 2030.
C’est pourquoi, le Copem–Greenmarines recommande à l’Etat de proposer une planification environnementale face aux menaces dues aux dérèglements climatiques et ses conséquences et c’est aussi une urgence et il est impératif que les résiliences de communautés soient portées par les collectivités territoriales, comme les portes d’entrée pour résoudre la vulnérabilité dont sont victimes les personnes en plus de la pauvreté.
Trop souvent, on parle de développement humain, et développement durable et sans que l’on définisse la frénésie de consommation comme une dépendance destructive qui conduit à des résultats très opposés d’une compréhension holistique du bien être. Dans un système social alternatif, l’objectif supérieur devient le développement des potentiels humains à travers l’éducation, la culture et la participation à la vie communautaire, lutter pour le développement humain signifie produire un effort conscient et collectif pour équilibrer les indicateurs quantitatifs avec les indicateurs qualitatifs et ses aspect matériels dont les aspects culturels, traditionnels et sociaux du bien être.
Il y a trop de contradictions qui découlent des systèmes chaotiques de production et de consommation qui se manifestent dans le changement climatique et d’autres changements environnementaux qui menacent la durabilité de la vie à long terme en général et la survie des espèces particulière, y compris l’espèce humaine.
Changeons le système de gestion du climat et non le climat
- Changer la logique de capital vers la logique de la nature afin de se lancer dans une transition pour un monde plus durable, et les aspects suivant sont à considérés :
- dans une transition écologique, la science est indispensable pour le développement humain.
Toutefois comme tout autre outil, il doit fonctionner et développer de manière holistique et traduire que le développement durable n’est pas un objectif mais une méthodologie qui nous garantit le futur avec l’innovation et la créativité détachées par les impératifs capitalistes de la concurrence , la commercialisation et la rentabilité pour donner lieu à un développement libre et plus complet des technologies socialement et écologiquement bénéfiques.
- La mobilisation et la participation citoyenne
Le Pool–Ecologie–Les–Verts–Pêche &Alternatives participe à la mobilisation citoyenne avec ses composantes affiliées dont l’alliance des Verts-Ecologistes & Altermondialistes , les membres de la Fédération Démocratiques des Ecologistes du Sénégal « FEDES « la Convergence des Ecologistes du Sénégal ainsi que la CNDR « Convergence Globale des Conventions pour le Développement Rural et ses plateformes et filières des unités de producteurs Agroalimentaires, agro-écologiques UP4 – Pêcheurs – Paysans – Pasteurs – Population « .
- Cette composante est constituée de structures sociétales ou d’organisations environnementales ne profitant pas des mécanismes basés sur les marchés (système de carbone) et le REDD (déforestation et dégradation des forêts) détiennent dans leur mobilisation et participation citoyenne des solutions réelles, fondamentales à faible risque ou sans, bénéfiques et à long terne du changement climatique disponibles pour l’adaptation des communautés marginalisées des personnes organisées de la société civile et d’autres structures participatives.
- Pour les collectivités territoriales, les communautés et les populations ont le droit de contrôle proportionnel sur la planification, la prise de décision et la gestion des initiatives et de projet consacrées au changement climatique ainsi qu’à l’accès à l’information aux fonds et aux
Elles ont un rôle essentiel dans la définition, la guidance et la détermination des travaux des conférences et des processus officiels pour définir et gérer l’action climatique au niveau local, national, régional, et mondial. Il est une opportunité de penser que les institutions parlementaires et les élus (Assemblée nationale-REPES -Haut Conseil des Collectivités Territoriales –Hcct– -Conseil Economique , Social et Environnemental « CESE « Union des Association des Elus « UAEL » et Association des Maires du Sénégal « AMS » ) devraient bénéficier d’une représentation équitable, une participation significative à la mise en œuvre des objectifs de développement durable « ODD » et un pouvoir de décision sur les moyens à utiliser dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique au nom des communautés pour la souveraineté des citoyens dans les décisions et la planification environnementale côtière et littorale (Convention d’ Arrhusa.)
- CONSTRUIRE LES RESILIENCES DES COMMUNAUTES VULNERABLES ET DES COLLECTIVITES LOCALES CONTRE LES EROSIONS COTIERES AVEC LA PLANIFICATION LITTORALE DE L’INGENIERIE ENVIRONNEMENTALISTE.
- Dans le cadre des objectifs du millénaire »OMD «, la dimension Environnement durable reportée dans les objectifs de développement durable « ODD »ainsi que les agendas 2023 -2030 et 2063 , mobilisent les membres du Pool-Ecologie-Les-Verts-Pêche-Alternatives , l’alliance des « Verts Ecologistes et Altermondialistes , le Réseau Copem-Greenmarines- Africa et des organisations de la société civile qui sont engagées dans de nombreuses luttes pour un monde nouveau, un monde dans lequel les besoins, les intérêts, les droits et les aspirations des peuples passent avant le profit des entreprise et excès des élites.
- Actions de plaidoyer pour l’analyse et le suivi de l’exécution des engagements COP 21 -22 et des directives volontaires de la FAO.
- Notre action collective et solidaire est nécessaire avec les collectivités territoriales, portes d’entrée pour résoudre les problèmes environnementaux parmi lesquels ceux que posent les Océans et ayant une résonnance particulière dans les changements climatiques.
«Savoir pour agir sur le climat»
Comme d’autres crises mondiales, les changements climatiques découlent principalement :
Le système d’extraction ; production, distribution et de consommation orienté vers les profits et accès sur la croissance au service des intérêts de la minorité et au détriment des besoins den la majorité et du bien-être de la planète ;
- Des structures économiques et sociales, inégalitaires et abusives que exploite l’environnement et développent encore les inégalités entre les pays, les classes, les sexes les races et les collectivités territoriales.
Pour une justice climatique et des alternatives sociales, écologiques et solidaires
L’évidence d’un engagement concret à travers des actions, nous insistent à s’organiser pour :
- Lutter pour mettre fin aux politiques, aux décisions et mesures prises par les gouvernements, les élites, les institutions et les entreprise (nationales, régionales et mondiales) qui augmentent la vulnérabilité des personnes et de la planète aux impacts des changements climatiques tels que : l’exploitation forestière et la déforestation, la destruction et la prise en charge des forets et des mangroves par les industries polluantes et dangereuses ; l’accaparement des océans et ses ressources halieutiques, pétrolières et gazières sans oublier les pêches illégales « INN » ; les industries extractives non réglementées, les plantation de la monoculture, la libéralisation du commerce « APE »,
- la privatisation des services essentiels, les politiques des frontières et des migrations discriminatoires et néfastes, la discrimination des femmes, des personnes âgées ; des enfants, des groupes autochtones, des communautés ethniques, des familles pauvres, et des collectivités vulnérables
L’actualité politique environnementale des Etats Unis ne change pas les données de l’engagement de Paris COP 21 et de la COP 22 sur le climat car cette puissance mondiale n’a jamais ratifié le protocole de Kyoto depuis 1997.
Il faut agir avec courage ; cohésion, clarté et éthique pour stabiliser le système climatique de la Terre et garantir un monde juste et durable.
« Changeons le Système de gestion du climat et Non le Climat»
Honorable Mr. Mamadou Diop THIOUNE
Haut Conseiller des Collectivités Territoriales
Leader- Administrateur Délégué
POOL-ECOLOGIE- LES-VERTS –Pêche-Alternatives
Réseau Copem-Greenmarines& Alliance des Verts-Ecolo-Altermondialistes-UP4
Environnement – Pêche – Ecologie – Migration
Email : copem19greenmarines@gmail.com
Leader du plaidoyer
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