Lors du Grand prix du Chef de l’Etat en 2018, a rappelé Abdoulaye Courbary, il y a eu des cas de dopage avérés. «Les prélèvements ont été faits ici au niveau du Sénégal par les experts du ministère chargé du ministère chargé de l’élevage.
Les mêmes prélèvements ont été acheminés au Maroc et les spécialistes ont ramené des analyses avec des chevaux pris en flagrant délit de dopage. Ces deux chevaux, on les connait très bien», a-t-il révélé. Le problème qui se pose, souligne M. Courbary, est que les deux chevaux qui ont été incriminés sont ceux qui sont arrivés troisième (3ème) et sixième (6ième).
Et tous les deux chevaux appartiennent à l’écurie du président du Cng, précisément à son fils et à son beau-fils. «Etant que ces deux chevaux sont incriminés, le ministère chargé de l’élevage a pris les documents et les a transmis au Cng qui devait sanctionner mais ne devrait pas se substituer en tribunal. Les dirigeants du Cng ont dit qu’ils ne l’acceptent pas parce qu’il y a vice de procédure. Ils ont utilisé toutes sortes de superflues pour éviter de sanctionner ces deux chevaux. Et, on sait que si ces derniers n’appartenaient pas à l’écurie du président, c’est sûr qu’ils allaient être sanctionnés», a-t-il dénoncé.
Depuis l’arrivée des résultats, les dirigeants du Gpeccs poursuivent le combat. Ils considèrent que ces chevaux-là doivent être sanctionnés, si non, voilà une porte ouverte à toute sorte de maltraitance. Ils ont eu gain de cause. Selon M. Courbary, le Cng est en train de critiquer l’arrêté 13 404 du 20 Juin 2018 sur le dopage dont les membres ont bien participé à l’élaboration et approuvé les différents points avant que le ministre ne signe cet arrêté