C’est une lapalissade de dire que l’accès au logement est un casse-tête cornélien pour les sénégalais. Le problème est plus préoccupant pour les femmes vulnérables. La Fédération sénégalaise des habitants (Fsh), à travers sa coopérative veut aider les femmes membres de ses groupes mais elle bute sur l’acquisition d’une assiette suffisante.
Les responsables de la coopérative de la Fédération sénégalaise des habitants (Fhs) a créé une coopérative avec l’appui de l’Ong Urba Sen et de ses partenaires. Les femmes vulnérables, issues du secteur informel et membres des groupes de la Fhs se cotisent chaque mois, moyennant des sommes acceptables, dans le but d’acquérir un toit.
Ainsi la Fédération sénégalaise des habitants (Fsh) est parvenue à acheter quatre hectares de terre à Diender, à Thiès pour y construire des logements qui seront livrées aux ayants droits. « Nous n’avons que quatre hectares, qui ne peuvent donner que 150 maisons. Or, sur la base de données, la (Fsh) dispose d’au moins 1000 femmes qui attendent. C’est pourquoi nous plaidons auprès des autorités locales de Diender pour l’extension de l’assiette foncière.
C’est pourquoi nous avons organisé cette rencontre de plaidoyer avec les autorités locales » a indiqué Mme Astou Mbengue. A la question de savoir le cout des maisons, la responsable de la collecte des données à la Fhs d’indiquer ceci : « La Fédération sénégalaise des habitants (FSH) va donner les maisons au prix de revient. La Fédération ne cherche pas de bénéficie. Son objectif est d’aider les femmes vulnérables à avoir un toit car le toit est une question de dignité » a-t-elle soutenu.
La rencontre de plaidoyer s’est déroulée en présence de nombreuses femmes. Les autorités de la commune de Diender ne comptent pas rester insensible face au plaidoyer des responsables de la coopérative d’habitat de la Fhs. En outre, Astou Mbengue a aussi relever que ses maisons seront construites en tenant compte des changements climatiques.
Modou Sarr