Un projet Agro-sylvo-pastoral axé sur les bonnes pratiques culturales, déroulé dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine a été clôturé hier, lundi 28 octobre, à Dakar. Lors de cet atelier de clôture, les acteurs ont magnifié les résultats satisfaisants dudit projet. |
Un projet agro-sylvo-pastoral de 500 millions de dollars américains, soit 250 milliards de francs CFA, du Fonds international de développement agricole (Fida), exécuté par le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral dénommé projet: «Renforcer du partage des connaissances et l’élargissement des meilleures pratiques au Sénégal», dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine a été définitivement clôturé hier, lundi, à Dakar.
Un projet aux résultats satisfaisants si l’on croit aux acteurs que sont l’Etat, les partenaires et les bénéficiaires qui, à travers un film bilan d’activités se sont ouvertement exprimés. Benoit Thierry, représentant du Fida au Sénégal, à l’entame de son propos à magnifier le partenariat de sa structure financière et l’Etat du Sénégal. «De nos jours, les besoins en produits agricoles sont proportionnellement en hausse d’année en année par rapport à la population mondiale. Et pour y répondre, il faut le savoir et les savoir-faire liés à la culture agro-sylvo pastorale, à savoir l’innovation et la technologie. Et donc, grâce à ce projet, nous avons pu capitaliser les bonnes connaissances qui seront au nombre de 24 meilleures pratiques». Jean Charles Faye, directeur exécutif du FNDASP pour sa part dira : «En toute humilité, je considère que les objectifs assignés à ce projet ont été atteints de manière satisfaisante, voire très satisfaisante». Mamadou Cissokho, Président d’honneur du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr), par ailleurs président honoraire du Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles d’Afrique de l’Ouest (Roppa) qui, s’est dit satisfait des résultats dudit projet ajoutera: «Ce qui nous réunis ici est une toute petite partie de nos engagements dans la création d’un mouvement paysan autonome, basée sur quatre principes à savoir le respect de l’autorité de l’Etat, la reconnaissance du pluralisme des acteurs, le dialogue et la concertation et enfin la considération du Cncr par l’Etat. Le plus grand programme des services agricoles et de renforcement des Organisations paysannes (Op) où l’Etat du Sénégal a rétrocédé 10 milliards de francs CFA en 12 ans…Nous magnifions cet accompagnement…», a-t-il dit. Moussa Mbaye, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural à son tour dresse un satisfecit au Fida: «Le gouvernement salue hautement tous les acteurs singulièrement le Fida qui n’a aménagé aucun effort pour la mise en œuvre dudit projet. Nous serons mettre en valeur les recommandations assorties dudit projet…». |