A Tambacounda, un dispositif du premier emploi de 33 jeunes vient d’être mis en place. Il s’agit d’une première cohorte pour la première année sur 100 durant trois (3) ans que va durer le programme dans le cadre du Projet d’appui à l’insertion des jeunes et des femmes formés (Paijef) à Tambacounda.
Une occasion donc pour faire bénéficier aux jeunes diplômés d’une séance de coaching sur les soft skills et le travail en entreprise dans le cadre des contrats de stages du projet.
Le Sénégal, conformément au «PROJET», entend soutenir le renforcement du capital humain pour favoriser l’insertion économique et sociale des ressources humaines (jeunes, femmes, personnes handicapées). « Ce qui devrait permettre d’atteindre une croissance à long terme avec l’accompagnement de l’Agence italienne de coopération au développement », a indiqué, Cheikh Ahmadou Abdoul Guèye, le coordinateur national du projet.
Il s’agit, selon M Guèye, « d’insérer les jeunes au niveau des 14 régions en termes de stage. Pour ce faire, 1400 jeunes devront etre touchés dans toute l’étendue du territoire dans le cadre de ce projet pour les aider à acquérir un premier stage au niveau des entreprises ».
Mais aussi ajoute-t-il, « de disposer de contrats à durée déterminée tel que indiqué dans le cadre du processus du projet après la cartographie des entreprise, la collecte de la manifestation d’intérêt pour ses entreprises. Dès l’instant que ces jeunes ont été enrôles, il faut donc nécessairement les accompagner par du coaching ».
La démarche du projet est de présenter la méthodologie de suivi des stagiaires, le développement personnel et la posture comportementale en entreprise. Ceci a figuré en bonne place de la rencontre d’échanges et de recueil de contributions des différents acteurs impliqués, (entreprises, stagiaires, Inspection du travail, ARD), entre autres.
Pour le directeur de l’Ard Abdoul Aziz Tandia, « le Sénégal a longtemps misé sur des projets et programmes structurants pour apporter des réponses efficaces et appropriées à la situation liée à l’emploi et à l’insertion des jeunes. Car, le niveau et l’évolution du chômage et du sous-emploi sont des conséquences directes des situations socio démographiques spécifiques, notamment celles liées à l’éducation, à la jeunesse et au genre ».
Dans un contexte de priorisation des questions d’insertion, à la suite de la mise en œuvre du programme dans les régions, les ARD sont positionnées pour coordonner le Projet d’appui à l’insertion des jeunes et des femmes formés (Paijef) en synergie avec les services du MFPAI et des autres structures clefs de l’Etat sur l’emploi et l’insertion des jeunes.
Ainsi, dans cette dynamique il est prévu le placement des jeunes stagiaires sélectionnés durant la première semaine du mois de Septembre 2024. Une session de coaching et de préparation des jeunes sur le stage en entreprise va regrouper les parties prenantes sur l’insertion des jeunes. Notamment, les entreprises, les jeunes diplômés et autres acteurs institutionnels comme l’inspection du travail et les pôles emploi, etc.).
Ce qui permettra de prévenir d’éventuels problèmes qui pourraient survenir chez les jeunes en première expérience d’entreprise. Des sessions de coaching seront organisées dans chaque région dans ce sens en collaboration avec les agences régionales de développement (Ard) pour préparer les jeunes sur le stage en entreprise qui regroupera les parties prenantes sur l’insertion des jeunes (Entreprises, jeunes diplômés et acteurs institutionnels de l’insertion tels que l’inspection du travail, les pôles emploi, etc.), a fait savoir Mamadou Lamine Ndiaye de l’Ard de Tambacounda.
Demba Sidibé