Le Sénégal est en deuil avec la disparition du professeur Amadou Makhtar Mbow, à l’âge de 103 ans. Ancien ministre, ancien Directeur Général de l’Unesco de 1974 à 1987, il est décédé, dans la nuit du lundi au mardi 24 septembre 2024 à Dakar. En Relief présente ses condoléances au peuple sénégalais et à la famille éplorée.
Né le 20 mars 1921, l’ancien ministre de l’éducation et de la culture dans les années 60-70 avait présidé les Assises Nationales en 2008. L’université de Diamniadio inaugurée le 1er décembre 2022 porte son nom. L’enterrement est prévu, demain, mercredi 25 septembre 2024, informe une source proche de la famille.
«Il n’y a pas, dans la vie d’un peuple, de situations qui ne puissent changer. Tout peut changer, mais rien ne changera sans l’effort des volontés de tous ceux qui dont le destin est en cause. Notre destin n’est inscrit dans aucune fatalité. C’est à nous qu’il appartient de le forger, pour nous-mêmes, et par nous-mêmes, et pour l’avenir de nos enfants. Mais l’avenir on le fait dès maintenant, en commençant par résoudre les problèmes d’aujourd’hui, et en menant des actions pouvant influencer positivement l’évolution ultérieure», disait l’homme de culture, le combattant pour notre dignité, Amadou Mahtar M’BOW.
La malédiction de Cham n’existe pas. La rupture, ce n’est pas la chasse aux sorcières, les menaces, le verbiage, le populisme, les perquisitions ou les interdictions de sortie du territoire, c’est de travailler conformément à ses engagements électoraux, validés par la population.
«Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce que cela soit fait», disait un autre illustre africain, Nelson MANDELA (Voir mon article sur Madiba, Médiapart, 19 juillet 2019).